Suis-je un Africain en colère?

Bon premièrement, mettons les choses au clair, je ne suis pas Africain.

Bien sûr que mon attention est tournée vers l'Afrique du Sud ces temps-ci avec la diarrhée d'analyse et de couverture médiatique dont est victime ce pauvre pays.

Plus sérieusement, ce pourrait être une bonne occasion d'exposer les côtés heureux de ce continent trop souvent dépeint sous un voile d'austérité, de drame et de misère.

Je m'égare. Tout ça pour dire que à quoi pense un Sud-Africain en écoutant la toune de Shakira et celle de l'autre chose bine de Toronto? Je pense que ça doit sonner comme ça dans sa tête: «Shit!... Man!... Fuck! On en fait pas de musique nous autre? ... Criss!»

Ouin c'est un peu ça.

Pause de soleil et de chaleur

Nous entrons dans le froid intersidéral de l'impertinence journalistique.

Dans un article sur cyberpresse.ca, on s'intéresse à la piscipédicurie, pratique d'origine turque (selon l'article) consistant à plonger les pieds dans un aquarium de poissons mangeurs de peaux mortes de pieds.

La journaliste est allée demander l'avis de dermatologues Y (très Y).
Première réaction: "«C'est n'importe quoi», dit Pascale Marinier, qui n'a par ailleurs jamais entendu parler de la pratique". Qui n'a jamais entendu parler de la pratique! Pourquoi que criss la journaliste met ça dans son article! Est-ce que ça nous permet de comprendre que les dermatologues pensent que c'est n'importe quoi? L'avis d'une dermatologue qui n'a jamais entendu parler d'une pratique vieille de 200 ans (toujours selon l'article) est-il pertinent? Peut-être est-elle une dermatologue très qualifiée, mais m'aide-t'elle, moi lecteur, à comprendre et à me positionner sur la piscipédicurie?

Juste après: «Je n'ai pas d'opinion professionnelle sur l'utilisation des poissons en esthétique, dit pour sa part Jean-François Tremblay, dermatologue au CHUM». Bon voilà du professionnalisme, je ne sais pas ce que c'est et je n'ai donc pas de conclusion à en faire par rapport à ma profession. Ça aurait dû s'arrêter là, et ensuite la journaliste aurait pu se forcer et chercher une voix professionnelle ou une opinion scientifique sur le sujet. Mais non, paraîtrait que l'opinion personnelle d'un expert qui ne sait pas est très pertinente, et c'est pourquoi la journaliste transcrit les propos du monsieur: «mais personnellement je ne mettrais jamais mes pieds là-dedans!»

Je suis un assez jeune lecteur de La Presse, mais j'ai l'impression que ce journal se JournaldeMontréalise de plus en plus.

Pourquoi je hais le soccer professionel

À l'écoute du match Uruguay - Afrique du Sud, mes vieilles rancoeurs contre le soccer professionnel refont surface. Je déteste voir les joueurs se lancer par terre en hurlant de douleur dès qu'ils se font toucher par un autre joueur. Tout ceci est connu et documenté, je n'amène rien de nouveau.

Ce que j'ai observé aujourd'hui lors du ralenti de la faute qui a sorti le gardien de l'Afrique du Sud, c'est que non seulement le joueur se lance sur le sol avec une fausse face de douleur, mais qu'en plus, il pousse son jeu (de cascadeur) pour assurer que la chute soit très crédible tout en s'évitant une vrai blessure! Merde! Ils me font chier!

Checkez ça les gars!

PIXELS by PATRICK JEAN.
envoyé par onemoreprod. - Regardez plus de courts métrages.

Les Russes savent s'amuser

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notez que la presque totalité des gens dans cette vidéo ont plus de 40 ans

J'espère bien faire des conneries comme ça moi aussi à 50 ans!

Action civile

Voilà ce que j'appelle le "devoir citoyen".

Astoria Scum River Bridge from Jason Eppink on Vimeo.

Merci à Wooster Collective.

Merci Dramatik!

Je me tape le dernier épisode de la troisième saison des Invincibles (version québécoise namsain?) sur Tou.tv. Après ces trois saisons en quelques semaines, j'avais commencé à m'attacher aux quatre personnages principaux particulièrement imbéciles. La dernière saison nous les montrait toutefois sous un nouveau jour, avec des comportements plus humains mettons. Donc l'attachement était encore plus présent. En plus de situations plus touchantes qu'à l'habitude dispersées entre les conneries du scénario.

Toujours est-il que je me trouve, quelque peu fragilisé par un hiver rude, assis dans mon divan pour le dernier épisode. Bien installé, petit thé au jasmin, joggings réconfortant sur le bas du corps (les jambes tsé?).
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Ben les osties d'enfants de chiennes! Ils finissent la série de façon super émouvante sur une toune de SCORPIONS! TABARNAK! Laissez-moé tranquille! C'est quoi c't'idée de profiter de la faiblesse d'un pauvre spectateur innocent et affaibli pour lui crisser une maudite chanson beaucoup trop facile, beaucoup trop gluante, beaucoup trop cupcake à la vanille dans la tête pour au moins toute la prochaine nuit qu'il ne pourra ainsi pas dormir!

Donc vous aurez compris, pas question d'aller au lit dans cet état et de risquer l'insomnie sur des airs intérieurs de la-dite toune.

Je fais donc une petite tournée de blogs.
En quête d'un REMÈDE

Merci à Spacing Montréal. Mes sauveurs.

Mais surtout, merci à Dramatik, qui après toutes ces années dans le jeu du rap québécois, continu d'être pertinent, intelligent, présent, charismatique, talentueux.

Je vais finalement me coucher, mais avec cette toune-là en tête:


Vendredi: Chose à faire: Aller acheter l'album de Dramatik.




PS: La toune c'est Still loving yooouuuuuuuu oooouuuu ooouuu. Faites donc attention.