jeudi 30 juillet 2009

Séquence d'action gratuite 10

Celle là n'est pas très longue... je vous conseille de la réécouter une deuxième fois pour bien comprendre toute l'étendue de la connerie présentée.

lundi 27 juillet 2009

Choisis aussi d'être nul


Vous savez les amis, j'ai appris une grande leçon ces derniers temps : on ne peut choisir ses victoires. Tout ces athlètes, ces coachs de vie, ces personnages d'émissions pour enfants ont tord en nous disant qu'il faille se concentrer uniquement sur ses rêves, ses habiletés, son potentiel pour que tout soit possible. La vérité, c'est qu'il n'y a pas assez de place au royaume Des-Rêves-Exhaussés pour tout le monde. Imaginez si tout le monde pouvais être millionnaire, avoir une vie spirituelle équilibrée, trouver 20$ dans une craque de trottoir et se faire remarquer par la fille au beau yeux profond par un simple effort de volonté (on parle de 20km de profond là). Allez-y, la victoire est garantie! Ce ne serait pas très naturel, ni raisonnable. Et la nature les amis, c'est naturel. Et raisonnable. Faut des gagnants et des perdants. Plus de perdants que de gagnants même.

Au mieux, si tu tire assez fort, si tu balances tout ce que tu as comme effort -genre utiliser tes deux mains- tu pourras te sauver avec un petit bout. C'est correct, ce sera le tiens, ton petit bout de rêve. Pas le plus gros, pas le plus juteux mais tu auras été capable de l'avoir. Tu l'auras pas volé ça c'est sur. Même si tu l'auras en fait volé (connard). Le mieux que tu puisses faire, c'est de viser la Lune, et espérer atteindre au moins un nuage. C'est un beau projet mais c'est aussi renier la moitié de ce que je suis. J'oublie mes faiblesses, mes défauts, mes mauvaises habitudes? Je prie pour qu'ils ne reviennent jamais me hanter lors de ma fulgurante ascension vers le succès? Je les enfonce assez profondément dans mon esprits pour qu'ils moisissent à l'abri des regards? Oui... Ok. Mais toi tu n'as pas de défauts alors tu vas bien te marrer lorsque que je vais tomber de mon nuage. Ce sera un peu comme sauter d'un avion avec un étrange sac à dos et un pamphlet intitulé "Votre parachute". J'espère avoir assez de temps pour le lire avant d'atteindre le sol. Ça m'inquiète un peu.

Je me suis souvenu que mon père m'avais déjà exposé ce fait et m'avais aussi donné la réponse qui complète. "On ne peut choisir ses victoires, mais on peut choisir ses défaites". Merci pop.

Bon alors moi j'ai choisis d'être fumeur, "j'ai choisis d'être grognon le matin" -moi j'ai choisis de boire au moins une bière à tout les soirs parce que c'est franchement bon- pis moi j'ai choisis de rester carnivore malgré le mauvais traitement réservé aux animaux d'abattage parce que là, en ce moment même, je préfères me concentrer sur mes plants de tomates qui progressent bien. Toi tu as choisis de ne pas te mettre au régime "alors que moi j'ai choisis de ne pas me mettre en forme parce que je veux consacrer tout mon temps à ma maitrise en histoire de l'antiquité : j'analyse se qui pourrait être les plus vieilles traces de pornographie gravés sur des vases anciens". "C'est quelque chose". J'ai choisis le célibat, choisis le mariage ++et moi d'être paresseux parce que c'est tellement plus facile++. Moi, moi qui suit le plus fort, j'ai choisis de briser mon couple avant qu'il ne me brise. **Pis moé j'ai choisis de faire du mal à quelqu'un**. Mais moi, pour vrai, j'ai choisis de laisser passer un train. Mais essaie de ne pas rater le prochain. Si ça me tente.

Choisir en fonction de ses ambitions ouvre des portes. Je pense que ce que j'essaie de dire c'est oublie pas de fermer derrière toi parce que tu ne pourras pas tout faire dans une vie. Choisis d'être nul dans quelques trucs. Pas trop, juste quelques-uns. Ça me parait sain en tout cas.

lundi 6 juillet 2009

J'y étais pas...

... j'étais chez grand-mère et j'y épluchait des pommes de terre.



Quel malheur vous comprendrez...

Insidieux élixir houblonné



Vous avez tous compris qu'on est des sales vendus... Oui oui, qu'on a vendu l'espace de ces trois messages pour nous saouler la yeule comme de subtils ivrognes. Vous nous conspuez, vous vous dites que plus jamais vous ne lirez ce torchon que nous osons appeler une source d'information alternative de qualité. Vous vous n'auriez jamais fait ça, vous avez des valeurs, tout un assortiment de règles d'éthique qui vous transportent l'esprit tranquille à travers vos journées moralement sans failles. Puis vous vient la nausée, celle de savoir qu'on vous a utilisé comme de simples outils pour étancher notre soif sans borne, vous pleurez recroquevillés dans un coin mal éclairé de votre taudis que vous appelez appartement...

C'est lourd tout ça non? Vous aviez envie de rigoler, qu'on vous raconte qu'on pensait à vous quand on buvait ce soir là et que ça nous remplissait de bonheur de savoir qu'on partageait d'une certaine façon avec vous ce moment. Ah ouais, moi j'lis La Confiserie parce qu'ils me font bien rire ces mecs là, ils sont humains, assez simples mais aussi des fois assez profond.

Pas cette fois les enfants, on a bu et on a été malade, et on a adoré ça.

Et tiens, voilà une pub de Carlsberg, notre commanditaire!

C't'un peu trop débile

Ouin, qui aurait pensé qu'écrire et partager des affaires sur le net pouvait payer de façon autre qu'en "Dollars Théoriques"? Ben pas nous autres en tout cas. Mais on s'était trompé en tas. La preuve:



Le diable nous a fait faire un tour dans son Chevrolet Chevelle, histoire de nous offrir un deal digne de lui: vous prenez cette bière gratuite et vous le dites sur votre blog. Après moult débats sur l'éthique de vendre notre intégrité au diable et d'user de cette si chère liberté d'expression pour jouer le jeu des marchands, nous en sommes venu à la tragique conclusion: hey! d'la bière gratiss!



Parmi le lot de cochonneries promotionnelles qui venaient avec la bière gratiss, il y avait un vieux coffre petit et poussiéreux, comme oublié au fond de la boîte. C'est clair qu'il était là par accident. Si ça se trouve, c'est un employé de là-bas qui, cherchant un carton pour empaqueter les niaiseries à l'effigie de la compagnie, la trouva dans un recoin de l'entrepôt et la confondit pour une boîte vide. Toujours est-il que ce petit coffre au fond de la boîte donc était barré à clé.

Ce n'est qu'à la fin de la soirée, alors que nous étions chauds morts et que nous luttions enduits d'huile végétale, que quelqu'un glissa d'entre la poigne d'un autre et percuta le sus-mentionné petit coffre qui, projeté par le coup, finit sa course contre la tête de Frank qui était en train de se battre au couteau sur le balcon. Après la commotion de "ostie yé tu mort?", je découvris de vieilles photos étalées sur le divan près du "coffret" (vous aurez compris la réduction j'espère). Parmi celle-ci, je vous en partage une:



Selon les experts consultés, cette photo daterait de la seconde guerre mondiale. Elle aurait été prise par un groupe de trois jeunes réunis sur un balcon lors du bombardement de Copenhague. Les gars étaient saouls et pensaient que c'était des feux d'artifice. Apparemment, ils étaient trop arrachés le lendemain pour prendre les armes et défendre leur patrie contre l'envahisseur allemand. Anyway, cette photo aurait donc traversé les décennies pour se retrouver dans un coffret au fond de notre boîte de marchandise cheap aux couleurs de la brasserie.

Ben tabarnak!

dimanche 5 juillet 2009

Probablement le plus de fun que j'ai eu de ma vie

21h29 : L'excitation est à son comble, la bière arrive bientôt. Le sang passe un peu tout croche dans une des veines de mon œil qui cogne contre mes nerfs. C'est désagréable mais je suis correct.

21h31 : Francis devient carrément nerveux.
Hey yo! Est où la bière gratisse calisse!
Je sens qu'il va faire quelque chose de stupide si on ne l'abreuve pas bientôt. Il me rend mal à l'aise mais ça passe.

21h43 : J'essuie du sang de sur le bord de ma bouche. On s'est fait cuire un steak pour passer le temps mais ça commence à presser.

21h44 : Ah, enfin.

21h44 et 36 secondes : Le livreur de Carlsberg a la peau rouge et nous a demandé de signer des décharges avec notre sang, tel que convenu. Le diable n'aime pas l'Italie et le fait savoir à Simon qui en porte les couleurs. Oh non, quelle mauvaise idée. Ce dernier l'assomme avec une batte. Je suis pogné avec son corps inconscient.

22h12 : Je débouche ma première bière après avoir retiré toutes les dents de la batte. Les gens ont l'air d'avoir du plaisir. Est-ce que c'est Luca que je vois déjà nu sur le balcon? Allons voir.

22h54 :
Heh! Ça a dû faire mal en s'il vous plait.
Véronique s'est fait enfoncer un ouvre-bouteille Carlsberg dans l'œil. Probablement parce qu'elle a maté un type trop longtemps, son copain est du genre jaloux.

23h33 : Tout est sous contrôle. Personne n'est mort. Les gens boivent beaucoup de bière. Seule ombre au tableau par contre est que le livreur (le diable esti!) a repris connaissance. J'ai dû lui asséner un solide coup de lampe de chevet pour le rendormir. Le temps de réfléchir. J'ai un peu mal au bras.

00h09 : EEeeeeeeeeeeeetttt merrrdde. Frank est tombé du troisième en se battant avec Laurent. Aux couteaux en plus. Qu'est-ce que je fais? Je pense être dans le trouble. Je suis saoul et lui est étendu sur le pavé, il ne semble plus respirer.

1h36 : Je n'ai toujours pas touché à ce qui est maintenant la dépouille sans vie de mon ami. Je capote pas mal pis j'ai le shake mais la bière est toujours bonne. Rick propose qu'on le débite.
(le diable aussi tant qu'a y être!)
Ce sera plus facile de se débarrasser de tout ce bordel.

2h68 : Crissesti qu'a des gros seins.

3h000589674,35 : Bon c'est fait, tout le monde est en morceau comme Rick l'a proposé, on peut boire tranquille. Je m'endors un peu. Santé!

?%*h&$ : Cette heure là devrait même pô exister. Il faut aller se coucher. Fuck j'ai eu du fun. Merci Carlsberg!