mardi 23 octobre 2007

Est-ce que c'est ça du sophisme?

Qelqu'un (que je nommerai pas pour garder tout le mérite) m'a envoyé ce petit film.

Commencez à 1:27 et arrêtez à 8:10, ou écoutez au complet et comprenez par vous-même pourquoi le reste ne vaut pas la peine.



Est-ce que si la menace est réelle, la dépression économique est évitée?
Dans son schéma de "pire chose qui puisse arriver!", je ne comprends pas pourquoi le fait de dépenser beaucoup d'argent pour éviter une menace réelle n'entraine pas les mêmes conséquences économiques "désastreuses" que de dépenser beaucoup d'argent pour contrer une menace qui n'existe pas! Vous me suivez?

Entendons-nous, je suis un écologiste convaincu (ok plus croyant que pratiquant...) et je crois que la révolution verte qui s'ammorce en ce moment (j'vous ferai un autre topo la-dessus une autre fois) est pour le mieux. Global warming ou pas, ça change rien calisse! J'ai vraiment hâte que les chars changent de mode de pollution (genre électricité statique au lieu de gaz à effets de serre, on sait jamais...).

Bon, tout ça pour dire qu'on arrête de me prendre pour un con d'un côté ou de l'autre, c'est insultant.

Falardeau, ce visionnaire

Ne voyez aucun sarcasme dans le titre, je le pense pour vrai.

Tout cela vient d'une lettre d'opinion provenant du candidat du Parti Conservateur à l'élection complémentaire dans Outremont (celle où Mulcair a gagné) qui a été publié dans La Presse le 26 jullet 2007. Son nom est Gilles Duguay et il s'émerveille devant le concept de "nation québécoise" adopté par la chambre des communes. Je le cite:

«[...] on peut être Québécois et Canadien! Le concept est complémentaire. On peut même ajouter qu'un Québécois-Canadien peut, en plus, être d'origine arabe, grecque, roumaine, juive, africaine, russe, haïtienne, asiatique, latino- américaine, etc.»
(L'article complet est ici)

En entendant je sais pu qui à la radio de Radio-Canada rire de lui, je trouvais le lien trop facile. (Je me demande d'ailleurs pourquoi le chroniqueur ou ses acolytes de l'émission n'ont pas soulevé la ressamblance.).

Donc, ça se trouve à 1min 45sec:



Les Vacances d'Elvis Gratton - 1983
25 ans en avances, Pierre Falardeau avait débusqué la connerie...


PS: Moi je suis un Canadien-québécois d'origine québécoise de descendance française pis je suis fier de mon/mes pays (au passé-composé/plus-que-parfait pis au pluriel svp)

PS2: La j'viens de lacher un p'tit sarcasme...

Quand l'apocalypse était à la mode...


L'automne passé, je me promenais dans le lower-west side de New York, puis sur un coin de rue, un mec vendait des bouquins. J'adore acheter des livres sur le coin d'une rue, ont dirait que les deals sont toujours meilleurs, la bibliographie toujours plus intéressante et je suis toujours plus enclin à sortir quelques dollars des mes poches pour un livre que pour un quêteux.

Enfin, je me retrouve avec un livre de Max Brooks intitulé The Zombie Survival Guide. Première chose qu'il faut savoir, je suis un fan invétéré des zombies, des films de zombies, en fait, de tout ce qui entoure ces monstres qui, seuls peuvent sembler inoffensifs, mais qui justement prennent leur pouvoir incroyable à travers le nombre. Évidemment le livre est ultimement très drôle, mais le sérieux inébranlable avec lequel Max Brooks nous élabore exhaustivement les étapes pour:

1- Repérer à temps qu'une infestation est sur le point de se déclarer.

2- Bien apprendre à se servir d'une arme de poing avec laquelle on a pas à s'en faire avec les ammunitions.

3- Bien réagir sur l'offensive, la défensive et dans la fuite.

4- etc...

C'est vraiment 250 pages de pur plaisir coupable, on fini par développer l'envie de se réveiller un matin dans un monde infesté et de mettre en application ce que l'on a appris.

Puis tout ça, ça m'a fait réfléchir aux vagues de paniques et de films éducatifs américain des années 50 à propos de la bombe, de la guerre froide.

J'ai trouvé ça... je vous laisse questionner son authenticité, mais moi, pour un, j'y crois!!!

lundi 22 octobre 2007

I'm not there


Hier soir je me suis déplacé au cinéma Ex-Centris pour voir le film de Todd Haynes, "I'M NOT THERE", une bio complètement fantaisiste sur Bob Dylan.

Tu parles d'un storytelling hors de l'ordinaire, 6 comédiens qui jouent le rôle de Bob dans des réalités quasi paralèlles, une trame sonore impeccable évidemment, des décors vraiment beaux et familiers (tout est tourné à MTL et dans les cantons de l'est).

Mais surtout, on ne peut que se sentir piqué par le mystère Dylan, par sa mythologie, ce qu'il représentait, souvent à son grand désarroi, pour tant de gens. Des commes lui il ne s'en fait plus, du moins j'ai pas l'impression que les vedettes jetables à la sauce du jour pourront jamais arriver à sa cheville. Et ne me méprenez pas, je ne suis pas, et je ne serai jamais un nostalgique, l'important reste le progrès. Et c'est exactement ce dont Bob Dylan peut se vanter, d'avoir su se réinventer dans l'adversité, sans jamais renier ses racines, en fait, les racines de la musique qui lui était si chère. Vraiment un des monstres sacrés qui ne peut qu'être flatté de l'exercice d'interprétation auquel s'est livré Todd Haynes pour imager toutes les réalités, qu'elles soient politiques, mythologiques ou simplement musicales, dans lesquels Bob Dylan à laissé sa marque indélébile.

On finit en admirant le génie de l'homme à travers sa simplicité et sa prose, regardez bien ce clip de Subterranean Homesick Blues.

Bienvenue!

Salut les enfants, bienvenue sur ce nouveau blog.

Rien de bien spécial à vous offrir ici, si ce n'est qu'une somme d'informations et d'opinions sur tous les sujets qui nous touchent, et surtout qui nous touchent pas.

En plus, ça ne serait pas une confiserie si on avait pas des sucreries pour vous semaines après semaines.

Qui veut bien collaborer est le bienvenue.

Reste en ligne et revient nous voir!