C'est un peu ça aussi la vie!

Je pouvais pas ne pas le mettre.... soyez sûr de l'écouter jusqu'à la fin!

Moé quand j'ta p'tit, eh'j'construisais des tracteurs a'ec dé bouttes de bois pis dé couvarcles de pots "Masson" pour jouer a'ec

Bon. Ces gars-là d'Autriche débarquent dans des spots, se disent: "Tiens ici ça ferait un bon spot pour une session de skate mais m'semble qui manque un peu de landing ici ou un peu de vert là (lire veurt avec un accent anglais). Qu'à cela ne tienne, allons chercher une bétonneuse et arrangeons le paysage comme bon nous semble!"

Ben oui! On va bétonner ça et revenir dans deux jours pour skater!
Merci à Exposé Magazine pour cette découverte.

Et regardez le vidéo en cliquant sur cette phrase que je me suis décidé à faire durer beaucoup trop longtemps juste pour le plaisir d'écrire n'importe quoi sans aucune conséquence alors que je me tape plein de travaux universitaires ces temps-ci pis où me semble que toute mes phrases se doivent d'être constructive et en rapport avec le sujet.

Chapitre 1 : L'attrapeur d'éclairs

"Vous en vendez beaucoup?"
"En saison seulement, vous avez de la veine qu'il y ai un orage électrique à ce temps-ci de l'année. C'est rare."
"Ah bon?"

Alors que Jules m'explique les subtilités économiques de sa petite entreprise, mon regard se trouve constamment dérangé par l'étrange rituel de la grosse Germaine quelques pas plus loin. Équipée d'une longue perche, elle touille les nuages du ciel menaçant qui gronde au dessus de nos tête depuis maintenant 5 heures. Agacé par son manège, ce dernier lui balance une décharge de 60 000 volts (c'est tout naturel). Le visage crispé et le regard défiant, Germaine empale la foudre d'un geste sec en utilisant l'embout métallique de son outil. Elle et le tonnerre hurlent à l'unisson.

Elle de joie, lui, de douleur.

La grosse femme dépose l'éclair agonisant dans un grand pot de verre alors que Jules attire mon regard d'un claquement de doigt.
"Alors?"
"J'en prend deux."
"27$ mon p'tit gars."

Vingt minutes plus tard, au volant de ma rutilante décapotable rouge, je pense à la suite des choses. Le tintement des deux pots de verres posés sur la banquette arrière m'emplit d'excitation. Oui. Je vais pouvoir y arriver.
"Nous pourrons accomplir l'improbable dès demain." Constatais-je à haute voix.

Non... Je préfère certifier.

"Nous pourrons accomplir l'improbable dès demain." Certifiais-je à haute voix. "Mais l'impossible prendra un peu plus de temps."

Un large sourire se dessine sur mon visage fouetté par le vent alors que le ciel s'éclaircit sous moi.

Pardon? Sous moi?
"Oh."

J'aurais dû remarquer cette façon si caractéristique qu'a le paysage de tourner lorsqu'on se trouve au volant d'une voiture qui a perdu le contrôle et qui va s'écraser au fond d'un ravin. J'ai toujours su que cette route était mal tracée.

Quelle maladresse.

(à suivre.)

Un tiret pour chaque ennui (de novembre)

Le voyageur, généralement en état de choc, est plus apte à admirer un paysage, s'émouvoir pour une personne ou considérer un objet. L'impact de l'inconnu semble augmenter la sensibilité.

-C'est l'excuse que je me suis donné pour justifier le fait que j'ai regardé cette horloge pendant 26 minutes et 13 secondes. L'heure de Tokyo est pratique pour ne pas manquer la prochaine course de drift. Restez là pour le changement d'heure, il se passe quelque chose de magique.

-Cette table à dessin me divertie quand je veut trucider le temps, elle transforme le plus maladroit des gribouillages en œuvre d'art. Vos dessins de phallus n'auront jamais autant traduit votre période post-œdipienne. Les instructions pour devenir un artiste déchu sont à gauche.

-Je ne peux pas supporter une telle horreur pour une période de temps prolongée. J'ai trop peur d'en cauchemarder. Soyez certain de la distraire avec votre curseur, sinon c'est sur vous que son regard meurtrier se posera. Je ne veux même pas savoir la raison d'être de ce site.(Le lien ne fonctionne pas toujours, soyez patient...ou pas, c'est troublant de toute façon.)

Et soudain, le contexte économique donna un sens délicieux à cette image, que j'aime beaucoup, comme vous.

La magie de l'enfance

Vous rappelez-vous des dessins que vous faisiez quand vous étiez petits? Combien auriez-vous donné pour voir ces dessins prendre vie? Lizette Greco fait un peu ça.




-Lisez ici sur Cultcase un dossier sur les jouets d'enfants faits à la main. (Avec d'ailleurs de très astucieux et simples moyens de faire des crayons de cire à formes personnalisées)
-Allez voir le travail de Lizette Greco sur son site personnel ou sur sa page Flickr.

John James Charest

Je suis allé naviguer sur le site internet du Parti Libéral du Québec. Je voulais leur écrire pour leur dire d'accepter la nouvelle formule du débat des chefs parce que ça leur profiterait probablement. Comme vous remarquerez sur le site, en haut à droite se trouve un lien intitulé "Contribuez au DÉBAT". Si vous cliquez sur le lien, vous n'arrivez nulle part. Est-ce qu'il y a quelque chose à comprendre ici? Est-ce un simple oubli du webmestre ou est-ce voulu parce qu'ils s'en foutent pas mal de l'opinion des non-membres?

Pour savoir, je leur envoie un message par le petit lien "Contactez-nous", j'écris mon message et clique sur ENVOYER. Qu'est-ce qui se passe? Rien. Je reviens à la même page avec mon texte toujours là comme si il y avait une erreur dans les espaces que j'ai rempli. Je m'assure que tout est en ordre et je re-clique sur ENVOYER. Toujours rien... Ben câline... C'est dont ben dure communiquer avec les libéraux...

11 novembre: Il semblerait que les libéraux lisent ce blog car aujourd'hui la page CONTRIBUEZ AU DÉBAT fonctionne. La Confiserie pèse lourd dans la balance.