samedi 29 mars 2008

C'est politique

Si vous suivez un peu les primaires américaines du partie démocrate, vous connaissez la grande rivalité Clinton/Obama.

Dernièrement, Clinton s'est mis les pieds dans les plats. Elle a affirmé qu'il y a plusieurs année, lors d'une visite en Bosnie avec son président de mari, ils avaient été accueillis par des tirs de sniper à l'aéroport. Malheureusement pour elle, l'arrivée a été captée par les médias et est maintenant disponible sur tout site vidéo.

Voici la triste réalité:



Merci à Wizbang Politics pour ces petits bijoux.

vendredi 28 mars 2008

Geek 101 / Paranoia Agent




J'ai jamais vraiment écouté des cartoons japonais quand j'étais kid, j'avoue m'être claqué le tournoi de Cell dans Dragonball Z, dans le temps que ça jouait tous les soirs à (feu)YTV. Mais pour le reste, j'suis pas vraiment fan.

Même quand j'ai commencé à dépenser beaucoup trop d'argent au festival Fantasia
, j'ai jamais priorisé les anime ou les mangas dans mon choix de visionnement. À vrai dire, ça m'écoeurait un peu de savoir que je me trouvais dans une salle de cinéma dans le noir avec des centaines de gars qui bandent en regardant des héroines aux grosses boules qui se ressemblent toutes.

Par contre, depuis que j'ai vu, il y a déjà plusieurs année, le film anime Perfect Blue, j'ai compris les possibilités infini du médium en ce qui à trait au fait de raconter une histoire. En fait, pour moi, anime rimait avec: aucune préconception de l'univers diégétique d'un film, je veux dire par là que je m'attend à tout, pas seulement à des évènements qui peuvent sembler réaliste. Et c'est dans ce domaine qu'excelle Satoshi Kon, réalisateur de Perfect Blue.

Dès son premier film, Satoshi Kon s'est immédiatement imposé dans le milieu du dessin animé japonais comme un auteur littéralement, un cinéaste axé sur les ambiances, le sous-texte, les procédés stylistiques propres aux films qui ne sont pas en dessin animés. On s'assoit et on se mets à regarder ses films, on est dans un environnement réaliste, pas de science-fiction, on s'y retrouve et HOP! tout bascule dans le fantasme. C'est là la force du médium, parce qu'on y croit alors que dans un vrai film, on me fait apparaître un monstre en CGI (Computer Genrated Images) et je décroche automatiquement.

De sa filmographie, on ne dénote vraiment pas de moment faible, que ce soit Perfect Blue, Millenium Actress, Tokyo Godfather ou Paprika. Autant de longs métrages brillants dans la structure, dans le rendu, dans la maîtrise de son auteur. Et on s'adresse à des adultes intelligent ici, ce qui fait changement de pas mal tous ce qui sort, vous ne pensez pas?

Là où j'étais encore un néophyte, c'est la courte série télévisé qu'il à produit et réalisé en 2005, Paranoia Agent. Alors ici, laissez-moi vous dire que c'est du bonbon. Encore, il ne faut pas avoir peur de se creuser la tête un peu, mais c'est 13 épisodes de parfaite folie furieuse, de fond et de forme.

Je vous fait donc le cadeau du premier épisode que vous pouvez regarder en plein écran ici même sur La Confiserie. Si ça vous plait, suivez CE LIEN, pour avoir accès gratuitement à tous les épisodes de cette série géniale. Dites jamais que je vous aimes pas!



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mardi 18 mars 2008

Courrier du coeur

Je lance des mots, non je lance des lettres, en fait je lance des idées. J'essaierai d'exprimer quelque chose. Je comprends maintenant la question que l'on lit souvent: "Quel est ce sentiment qui m'habite?". Je la comprends parce que je me la pose.

C'est indéfinissable. Ce n'est pas du désespoir, cet espèce de trou qui prend la place du ventre quand ça va mal, très mal dans notre coeur. Ce n'est pas de l'indécision, ce vide qui ne nous dirige pas. Ce n'est pas du côté joyeux des sentiments, ça c'est certain.

Est-ce que c'est de la peur? Est-ce que c'est de la culpabilité? Est-ce que je perçois de l'angoisse? Est-ce l'absence d'émotions? Ai-je éprouvé quoi que ce soit aujourd'hui? Peut-être est-ce le maelstrom de toute ces émotions qui se sont succédées dans un temps restrain?

La proximité de la détresse si on la sent sur autrui, car on peut la sentir proche sur soi aussi je crois, je n'ai rien d'autre à dire dans cette phrase. La proximité de la détresse donc, n'est pas contagieuse. Mais l'empathie se charge de l'équilibre, j'espère. Si j'en prends, j'espère que c'est à lui que j'en prends, ou au moins à quelqu'un. Il faut que les lois de physique qui disent que "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" s'appliquent à l'émotion. À quoi sert l'empathie si l'émotion ressentie n'est pas directement retirée à valeur égale à la personne "empathisée".

L'impuissance. L'attente. L'empathie. L'imagination. C'est dans l'émotion que j'écris. C'est un bassin dont je sonde le fond en espérant y trouver des mots qui m'aideront. Moi j'aide les autres. Les mots m'aident. C'est dans l'émotion que je trouve les mots.

Est-ce que l'émotion naît en moi ou je vole celle des autres? Est-ce un vol ou c'est le cours normal des émotions? Ai-je ma propre personnalité émotive? Une émotion peut-elle avoir une personnalité, une culture, une patrie? Ou est-ce universelle? L'angoisse québécoise équivaut-elle à l'angoisse belge? Est-ce que la culpabilité d'un Russe est émotionnellement la même que celle d'un Chinois? Si un Australien a une peine d'amour, souffre-t-il comme un Brésilien?

Il y a de ces vagues...

lundi 10 mars 2008

Convergence

Ok, dans le cours d'aujourd'hui on apprend la convergence.
Il s'agit en fait d'utiliser quelque chose pour faire connaître quelque chose d'autre.
Comme dans l'exemple ici, on essaye d'attirer les nazis vers El Motor et le contraire aussi. Donc plein de néo-nazis vont par hasard tomber sur ce clip et se mettre à aimer El Motor par la force des choses et d'un autre côté les fans d'El Motor vont maintenant s'adonner au fascisme et à la suprématie aryenne.



ok pour vrai merci à Tommy sur le 33blog pour ce moment de rire.