vendredi 30 janvier 2009

jeudi 29 janvier 2009

Une mine d'or




Êtes-vous des québécois...? Je vous demande pas la couleur de votre peau, la divinité que vous adorez ni la nourriture que vous mangez ainsi que son odeur. Tout ce que je veux savoir c'est si le Québec c'est là où vous vous sentez bien, chez vous. Si oui, y'a jamais eu aucune autre meilleure façon de s'inscrire dans notre milieu social qu'en connaissant ce que les anciens ont fait avant nous, que ce soit leurs erreurs ou leurs grandes réussites.

Toute notre histoire, même avant la révolution tranquille a été documenté par des hommes incroyables, qui à eux seuls ont littéralement inventés un langage cinématographique qui n'avait jamais été utilisé sur cette gigantesque planète qui est la nôtre. Moi ça m'a toujours fasciné, j'ai vu les films de Perreault, Brault, Jutra, Groulx et les autres, tous des chefs d'oeuvres autant qu'ils sont.

Voilà maintenant que vous pouvez tous les voir gratuitement sur le site de l'ONF, cette institution voué à la préservation de la mémoire de ceux qui sont venus avant nous, à rendre immortel même le plus quelconque des employés d'usine ou des cultivateurs. Ça c'est noble et c'est humble, et ça nous remet en place comme les briques que nous sommes dans ce grand immeuble qu'est la société québécoise, rien de plus. Je vous implore de prendre le temps, si ce n'est de regarder le long-métrage que j'inclue avec ce billet, mais au moins de vous perdre un peu sur le site en question et d'en apprendre sur qui vous êtes, et sur ce que vous allez devenir.

La vraie vie est dehors bande de lâches!!

Ça fait déjà quelques mois que j'ai (décidé) d'essayer de me présenter aux prochaines élections provinciales, sûrement comme candidat indépendant. Plusieurs facteurs ont motivé ma décision, surtout le fait que pour attirer les caméras ou tout simplement l'oeil public vers une performance, le sérieux de la situation est souvent de mise. Loin de moi la prétention de réclamer l'oeil des caméras pour y vomir un programme politique insipide et des promesses ridicules, non seulement pour rappeler aux gens comme c'est bien de jouer et de rire. Comment je m'y prendrai à ce moment, je l'ignore encore, je suis bien entouré de gens motivés et subversif s'il en est.

C'est quand je vois des prestations comme ceux de la bande d'Improv Everywhere que je bande, littéralement (je vous en ai déjà parlé)! Et j'imagine toute la portée que ce genre d'action pourrait avoir dans un contexte politique... Les amis du parti Rhinocéros nous ont montrés quelques éclats de génie, surtout dans les années 80, aujourd'hui j'ai l'impression qu'ils s'essouflent un peu à vouloir davantage jouer la grosse game. C'est ça qu'il manque dans la politique actuelle, de l'absurdité absolument sans compromis, quelque chose de sauvage je veux dire, d'anarchique. En fait c'est mon opinion tout ça, le monde ne fait aucun sens, je ne vois pas pourquoi ce qu'on y dit devant l'oeil publique devrait en faire plus. Un peu de folie que diantre! Mais bon, en temps et lieux vous serez témoins, du moins j'espère, de ce que je veux amener avec ma candidature.

Voilà d'ailleurs mes nouveaux héros, les gens de Prangstgrup qui ont repoussé les limites de la gratuité scolaire... Comme quoi on ne se bat jamais pout rien, jamais!

mercredi 21 janvier 2009

Des fourmis

J'aurais bien aimé que les fourmis que j'élevais en pots quand j'étais petit soient aussi évoluées que celle-ci:


J'aurais vu des gratte-ciels sortir de mon pot Mason. Elles auraient élu un messie et se seraient rassemblées par millions pour célébrer sa bonne nouvelle...


Puisqu'on est dans les fourmis, Les Fourmis de Bernard Werber, petit livre facile et plaisant.

mardi 20 janvier 2009

(>._.)ø (._.<)

Tu es généralement triste hmm? Oui je sais...non non...écoute...












...tais-toi et écoute.

Ted, que je déguste sporadiquement et que tu te dois de connaitre dès cet instant si ce n'est pas déjà le cas, m'a fait découvrir Rives. Il récite (slam?) de légers poèmes ou des histoires inoffensives en y appliquant un rythme qui saura évaporer une partie de ton chagrin, escamoter tes angoisses quotidiennes et te purifier de ta névrose de citadin. De plus, c'est excellent pour la mâchoire. Internet me dit qu'il a écrit des livres pour enfant, ce qui me rassure énormément. les enfants ont besoin de conteurs comme lui. Merci internet.

Bon appétit.





mardi 6 janvier 2009

L'information télévisuelle aux États-Unis


Rassurez vous, ce post va au-delà du USA bashing auquel certains autres bloggeurs à sensation de mes deux, émules de Richard Martineau pour ne pas les nommer, vous ont habitué.

J'essaie ici de mettre en perspective leur ignorance en la rapprochant à la nôtre en fait. Car le phénomène, majoritairement québécois si je peux me permettre (les canadiens-anglais hors québec étant pour la plupart des américains à part entière), du USA bashing est une réponse à notre propre ignorance de comment fonctionne la société américaine.

Bon je m'aventure dans un terrain miné de subjectivité évidemment, mais pour des notes en bas de pages, allez donc faire un tour dans vos fastidieux travaux d'université. Ce que je veux dire en fait c'est que la plupart des américains, surtout les moins fortunés (la grande majorité quoi), sont de plus en plus bombardés d'émissions d'information humoristiques au ton on ne peut plus sérieux.

Le piège en fait est tendu depuis longtemps, la popularité des ces faux news show existe maintenant depuis longtemps, mais sont devenu de plus en plus insidieux pour qui ne fait pas attention. D'aussi loin que je me rapelle, la première émission américaine dans laquelle j'ai remarqué ces "fausses nouvelles" humoristiques, c'est Saturday Night Live et son segment Weekend Update, animé à l'époque par Norm McDonald. C'était évidemment très exagéré et même moi qui n'avait aucune sinon peu de référence à la culture américaine, je pouvais m'esclaffer de certains gags qui se suffisaient à eux-mêmes. Ici il n'y avait aucune raison de clamer à la confusion, c'était une grosse blague et c'était très clair.

Ensuite est venu l'autre étape cruciale de ces émissions d'informations, apellons les: plus ambigues. En 1996 est apparue l'émisson The Daily Show, animé à ce moment par Craig Kilborn qui n'allait passer que deux ans à la barre de cette émission. C'est en fait quand Jon Stewart à investi l'animation de cette émission, construite à la façon d'un bulletin de nouvelles complet, que la donne s'est corsé. En effet le contenu à commencé à être beaucoup plus politique, plus rapidement, on a fini par croire que c'était une vrai émission d'information, si ce n'était que pour les rires honnêtes et non divulgués de son animateur faisant suite à ses propres blagues. Il faut aussi dire que l'émission en question jouait sur une chaîne sur le câble appellé Comedy Central. Bon, on s'entend ici: COMEDY Central. C'est assez clair ce que cela voulait dire, hé ho les potes, c'est un show d'humour! Malgré cela, lors de l'élection qui allait donner un deuxième mandat à George W. Bush, voilà ce que des journalistes de CNN (pas FOX là, non non!) ont dit à Jon Stewart, humoriste et comédien, dans leur émission d'affaires publique, et je vous conjure d'écouter ce vidéo jusqu'à la fin!



Non mais il faut avoir du culot pour demander à un HUMORISTE qui anime une émission d'HUMOUR sur une chaîne câblé HUMORISTIQUE d'avoir plus d'intégrité journalistique alors que CNN eux-même ne sont pas foutu d'en avoir. Et c'est à partir de ce moment qu'il faut vraiment se poser la question à savoir quand est-ce que tout à dérapé dans la façon de s'informer aux États-Unis? Il faut croire qu'au tournant des années 2000, déjà beaucoup d'américains s'informaient via les émissions d'humour, pas par paresse, mais par manque d'alternatives.

Puis vient la dualité Bill O'Reilly et Stephen Colbert. Pour ceux qui connaissent, l'émission d'affaire publique The O'Reilly Factor en est une des plus écouté à travers les États-Unis. Bill O'Reilly est un icône de la droite conservatrice et, franchement, une des grandes gueules les plus désagréables qu'il m'a été permis d'entendre sur les ondes, nos scandaleux Jeff Fillion et Stéphane Gendron sont vraiment rien à côté de cela. Stephen Colbert, qui jusqu'en 2004 était un participant du Daily Show avec Jon Stewart, obnubilé par le potentiel comique du bon vieux O'Reilly, a décidé de mettre sur pied sa propre fausse émission de nouvelles, The Colbert Report. Là où ça se complexifie, c'est que l'émission de Stephen Colbert, malgré ses blagues grinçantes, est d'un sérieux inébranlable, Colbert lui-même prenant son rôle tellement au sérieux, qu'en face du vrai O'Reilly, il ne bronche même pas! (cliquez pour voir, y'a déjà trop de vidéo dans ce post!). Je peux commencer à comprendre pourquoi tant d'américains ont de la difficulté à trouver le Canada sur une carte si, non seulement prennent-ils leurs information à travers le O'Reilly Factor, mais si en plus ils conçoivent que le Colbert Report est source valable de nouvelles.

Attention, je ne blâmerai jamais les humoristes pour le travail qu'il font, je crois sincèrement que Jon Stewart et Stephen Colbert sont à la fois hilarant et illuminant, c'est le manque de perspective qui me désole dans tout ça. Leurs émissions respectives, qui sont quotidiennes elles-mêmes, sont si populaires qu'elles sont littéralement plus écoutées que les nouvelles quotidiennes. Ça fait peur tout ça. Je vous dirais que ma bonne foi légendaire serait portée à me faire croire que cette situation est réelle de par la piètre qualité des autres réseaux de nouvelles. Mais en constatant l'ignorance crasse qui trop souvent martelle nos sites de vidéos drôles et de USA bashing, je me résigne presque à l'idée que les américains s'informent vraiment à travers des émissions d'humour par inadvertensce. Il y a tellement de choses que je ne pourrais pas expliquer autrement...

Puis finalement, il y The Onion, raison première pour laquelle j'ai décidé d'écrire ce billet. The Onion repousse les limites au-delà de ce que je croyais possible au niveau de la fausse information. Auto-proclamé "America's Finest News Source", The Onion est un site complet d'information, un réseau complexe et paufiné de nouvelles dans lequel il est facile de tomber dans le panneau. Moi-même, sachant que c'était une gigantesque arnaque, je me suis fait pièger par des nouvelles se trouvant sur ce site. Les bulletins d'information vidéo sont fait avec une technique et un professionnalisme à faire rougir les grandes chaînes, et tout ça au profit de conneries monumentales et hilarantes. C'est à ne plus savoir où se placer, et pour une fois, je sympathise avec les américains, eux qui n'ont pas de Radio-Canada clair, simple, direct et ennuyant comme nous, mais qui sont plutôt pris pour essayer de faire la distinction entre ce qui est vrai et ce qui est une grosse joke. Avec toute la confusion que ça implique.

Je vous laisse avec quelques clips de The Onion qui illustrent très bien à mon sens, tout le savoir faire qui est investi dans ces niaiseries, à mon grand plaisir!


Domino's Scientists Test Limits Of What Humans Will Eat


Controversial Tell-All Book Reveals Wrestling Fans Are Fake


'Warcraft' Sequel Lets Gamers Play A Character Playing 'Warcraft'

Le confort de la haine

Je réalise aujourd'hui que je n'ai pas tout à fait perdu mon temps en allant étudier le cinéma au cégep de Saint-Laurent. Entre deux bières...

...nous en buvions une autre.

Mais en buvant cette autre bière, il nous arrivait parfois de méditer sur les égarements vindicatifs d'un professeur que j'ai affectionné tout au long de mon séjour en ce lieu de perdition. Ses accès de colère envers le cinéma, pour la plupart chimériques et empreints d'une profonde amertume, me divertissaient au plus haut point et me procuraient un plaisir que j'appréhendais à chaque semaine. C'est donc sans rencontrer aucune résistance que ce poison mielleux pénétra les pores de ma peau, parcourra mon système sanguin jusqu'au cortex préfontal de mon cerveau et put s'atteler à éroder mon amour candide pour le cinéma.

Me voilà quelques années plus tard, mon affection gangrenée par une haine biblique envers les infidèles (surtout Hollywood évidemment...) qui ont corrompu mon écran. Je m'en suis trouvé inquiété un temps. Toutefois, je découvris rapidement que ce fiel, collé au petit bonbon rose qui sait me tirer des larmes de rire, de tristesse et de tendresse lorsqu'il est exposé à une œuvre de qualité, n'est finalement pas mauvais du tout. Je ne voulu plus jamais retourner en arrière.

J'ai appris à détester le cinéma. J'ai réappris à l'adorer.

Les meilleurs films se dégagent en fin d'année mais les pires peuvent se détecter des mois à l'avance pour qui possède un diplôme en la matière. Et il se trouve que j'en ai un. Chanceux va.

Voici donc une liste non exhaustive et très subjective des valeurs sûres qui pollueront vos écrans en 2009.

-BloodRayne 3 J'admire l'imperméabilité d'Uwe Boll
-Dragonball Evolution Un anime "live action"? Aussi bien poser soit même le tronc d'arbre sur les rails.
-Final Destination : Death Trip 3d En 3d...mignon.
-Raging Bull 2 Appliquez fermement la paume de votre main contre votre front et laissez la honte vous envahir.
-Kane&Lynch ; Castlevania ; Metal Gear Solid ; Tekken 100% des films basés sur des jeux vidéos sont de retentissants échecs. Une chance que ces producteurs ne contrôlent pas votre portefeuille.
-The Seven Samurai Et pourquoi pas Citizen Kane?
-The Pink Panther 2 Peter Sellers mettrait fin à ses jours maintenant s'il n'était pas déjà mort.

Souvenez-vous, tout ces producteurs vous détestent.

J'en veux plein!!!

J'en veux dans mon salon, dans ma cuisine. J'en veux un sur le comptoir de ma salle de bain. Je veux en coller un sur mon dash de char. J'en veux un dans mon sac d'école que je déposerais sur le bureau pendant le cours.

Merci Street Anatomy!

lundi 5 janvier 2009

La vie

Parce que Wooster Collective c'est la vie.
Parce que ça faisait un petit bout que je n'avais pas été les voir.
Parce que le relief de la main est épatant.