jeudi 24 décembre 2009

Aaahhh voilà!

Cette pièce exprime bien mon opinion face à la question écologique.



Je me fous un peu des changements climatiques. Sont-ils naturels? Sûrement. Est-ce la faute de l'homme? Ça se peut bien.

Je suis de ceux qui croient que le virage écologique est bon en soi. C'est une façon juste plus consciente de vivre. C'est comprendre que nos actes et gestes font parti d'un grand tout, que le cycle de vie des choses est plus grand qu'entre le détaillant et la poubelle.

C'est pourquoi je m'énerve un peu à voir ces diplomates danser et essayer de tirer la couvarte de leu bord. Et je m'énerve encore plus à voir des "financiers" vouloir tirer profit de tout ceci par un système de "Cap and trade".

mardi 22 décembre 2009

Ces petits faits qu'on retrouve mal sur internet

je devant mon ordi. J'entends René Lévesque à la radio dans un documentaire sur la révolution tranquille. C'est le lendemain de l'élection de 1960 qui porte les Libéraux au pouvoir. Il dit que ça n'a pas été facile, surtout avec l'autre René Lévesque qui se présentait dans la même circonscription que lui sous la bannière de "Libéral indépendant". Wow!
Après vérification des faits sur le site de l'assemblée nationale du Québec, c'est effectivement vrai.
Dans la circonscription de Montréal-Laurier, "l'autre" René Lévesque obtient 910 voix. Le vrai René gagne par seulement 129 votes au-dessus d'Arsène Gagné de l'Union Nationale.

Des petites choses comme ça des fois...

Bye-Bye Urbania

Pour ceux qui l'ont manqué, Urbania a demandé à quelques personnes de décrire ce qu'ils feraient d'un Bye-Bye. MC Gilles, Jean-Thomas Jobin, les Moquettes Coquettes, Steve Proulx pis pleins d'autres. Une vidéo par jour du 14 au 24 décembre en ligne à 15h. C'est pas un beau cadeau de Noël ça?

le lien du vidéo ci-après qui ne semble pas fonctionner tout le temps

edit: j'ai enlevé le vidéo qui marche tout croche sur mon fureteur

Des photos

Le blog de Jean-François Lisée me fait voir cette image dans laquelle se cache un homme.


Oui, oui. Il y a bel et bien un homme dans cette photo.

Cette image m'amène à un blog où nous pouvons voir plus des photos de cet artiste, c'est vraiment génial. Pas de photoshop, que de la peinture.

Par après je me rends sur la page principale de ce blog, plein de photos de l'année 2009. Et ça continue plus loin.
Il y a plusieurs séries, c'est de partout dans le monde, ça vaut généralement la peine.

mardi 15 décembre 2009

vendredi 20 novembre 2009

Ah... oui je trouve ça vrai

"On voit les 30 secondes importantes dans les médias, mais en réalité il y a plus que ça."

C'est pour ça qu'on écrit des livres, pour le reste.

Ça vient de Chantal Peticlerc. Oui, l'athlète.

C'était ça.

mardi 27 octobre 2009

jeudi 22 octobre 2009

C'est la paresse

Ouin bon j'avais envie de faire chier donc

voici des immeubles vraiment intéressant dans leur non-respect des gens.

L'article est intitulé The World's Ugliest Buildings mais bon c'est des tarés (merci Falardeau) et j'en ai rien a foutre.

Un exemple:


Ok là vous comprenez que ce sont des imbéciles parce que cet édifice est génial.


Dans un autre ordre d'idée

ça aussi c'est pas mal.

Mais comme c'est des super-cons,
les images sont plus petites que dans l'autre article et on voit strictement rien parce qu'ils photographient du paysage pour aucune raison.


On s'entend que c'est quand même beaucoup plus convenu.

L'éloge de son propre trou du cul nombril donc.

jeudi 8 octobre 2009

16 Bars

**Mise-à-jour**Mise-à-jour**Mise-à-jour**
Au lieu des liens sur 33mag, voici les liens directs sur youtube avec une meilleur qualité.


Ceux qui connaissent le monde savent que, dans un passé pas si lointain, y'avait le rap. Le rap se trouvait . Mais bon c'était il y a un temps déjà. Un. Mais le rap est encore présent parmi nous. La preuve?







Allez naviguer là pour écouter les clips.
Il y a plein de monde: Sans Pression, Vulguerre, Egypto, Cyrano de Montréal, Boogat, Ale Dee, Webster, ils sont 28 en tout à y avoir passé.

Et vous, passez faire un tour.

mardi 6 octobre 2009

Le goût de la béchamel

ce n'est pas la farine, c'est le beurre.







Si vous vous retrouvez un jour sans beurre et que vous aviez prévu faire une béchamel, n'allez pas sur internet trouver une recette de béchamel sans beurre avec juste du lait pis de la farine. Le goût de la béchamel, c'est le beurre, pas la farine.

samedi 26 septembre 2009

C'était le dernier...

Le titre n'est peut-être pas vrai, il y en a peut-être d'autre, mais ils ne sont pas tout-à-fait éclos ou à point encore. Des grands québécois. Quand je dis ça, en ce moment, je pense à ces hommes qui disent ces choses qui nous font du bien parce qu'on les pense, les ressent, mais qu'on ne saurait pas si bien les dire, les écrire. Je n'ai connu Lévesque qu'à travers les livres, les écrans, les hauts-parleurs, j'étais trop jeune pour comprendre Bourgault ou Chartrand. Dans le fond, Chartrand est le dernier encore en vie.

«Arrête de shaker, tu vas me manquer criss.» Chartrand à un policier qui l'a dans sa mire

Vous savez tout ce qu'on a parce que des gars comme ça se sont dit que non, ils ne s'assoiraient pas dessus, qu'ils ne la fermeraient pas leur yeule. C'est sûr que des fois ils vont loin, c'est sûr que des fois ça se répète, mais c'est pour toutes les fois que nous on se la ferme parce qu'on a peur. Peur de se faire crisser dehors et surtout peur de se faire juger par nos pairs. Ce qui fait que nous on va finir comme des lavettes sous le tapis alors que des hommes comme eux finissent en légende dans les livres d'histoires ou encore mieux, dans le coeur de d'autres humains.

Leur vie a probablement été plus dure que la petite vie douillette que nous mèneront tout tranquillement en s'évertuant à forcer pour être sûr d'ignorer qu'on est à quatre pattes à se faire enculer. C'est pas facile de se tenir debout quand tout tend vers l'écrasement. C'est pour ça que ceux qui le font ont mon respect, leur place dans mon panthéon.

Je vous laisse ce soir avec cet entrevue de Falardeau par Foglia et Foglia par Falardeau à la radio de radio-can à l'émission L'autre midi à la table d'à côté

http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia%3D/Medianet/CBF/LautreMidiALaTableDaCote200507040000_m.asx
C'est bon

Je suis en deuil.

Mise-à-jour: Un autre bon lien, en fait plein de lien sur des entrevues qui datent de plein de temps différents. Très intéressant: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/surLeWeb/2009/09/26/#anchor125838

vendredi 11 septembre 2009

Cé laitte

Gratiss de même.



Je vois ça sur des panneaux d'affichage, pis je me dis: «Criss yé laid leur logo.»
À chaque fois.
Au début je trouvais pas ça très grave.
Pas de quoi en faire un post en tout cas.
Mais ça fait déjà un temps.
Pis rien n'a changé dans ma perception.
Je me disais que j'étais réfractaire à la nouveauté.
Que comme pour les skinny jeans pis le dirty south, je finnirais par aimer ça moi aussi.
Ben je pense que non.
Ça fait un temps déjà.
Je trouve ça laid.
J'aurais pu parler des enjeux et conséquences de l'alliance entre Énergie et NRJ.
J'aurais pu faire un rapprochement avec l'alliance entre Astral et Virgin pour l'ancien Mix 96.
Et je le peux toujours.
Je peux tout.

lundi 17 août 2009

Le futur din fois...

Criss les gars ça va mal. Je viens de lire cet article sur le site du magazine RollingStone qui m'a été référé par le blog Nouvelle Société de Pierre JC Allard. Voici un extrait de la conclusion: "And in this world, some of us have to play by the rules, while others get a note from the principal excusing them from homework till the end of time".

En fait, ça raconte le rôle de la banque états-unienne Goldman Sachs (ça prend tu un s unienne?) de la banque donc Goldman Sachs dans la plupart des bulles financières des dernières années et surtout comment ils s'en sont entremis plein les poches. Mais c'est pas ça qui fait chier, des trucs du genre lui nous a crossés de telle manière ou blablabla, on en lit partout, c'est commun. Ce qui est frustrant, c'est quand on nous explique comment on va se faire fourrer bientôt par les mêmes crisses et de quelle façon. Ça c'est à la page 7 de l'article.

Ce qui me tue, c'est qu'on puisse voir ça gros de même et savoir en même temps que c'est très possible que ça se passe exactement comme ça.

Ostie!

Vive la technologie!


Pour moi, Bertrand Tavernier est une des plus grands réalisateur français post nouvelle vague. Autant de films géniaux avec Noiret son acteur fétiche se sont succédés dans son oeuvre. Mais ce qui m'a toujours impressionné de ses films c'est la capacité de synthèse des courants et des thématiques du cinéma qui l'ont précédé, en fait Tavernier est un cinéaste cinéphile comme il n'en reste que très peu, il semble avoir tout vu et inclut des clins d'oeils à nombre films et/ou style dans ses propres films. Comparez le à Tarantino si vous voulez un exemple plus clair, mais pour moi il possède une finesse supplémentaire qui le distingue.

Et bien le grand maître s'est mis à l'heure des technologies et blogue maintenant pour notre plus grand bonheur. Croyez-moi, ça va remplir votre liste de films à voir, personnellement me faire conseiller par M. Tavernier lui-même, c'est plus que du bonbon!

C'EST ICI!

mardi 11 août 2009

On va y arriver / Ayoye fuckladrave!

Quand j'étais petit, je me souviens avoir ri pendant de longues minutes après le visionnement de ce court de l'ONF. Il en passait souvent entre les émissions à Télé-Québec (Radio-Québec). Toujours aussi efficace!



Dans un autre ordre d'idée, trayez-vous 20 minutes de temps pour que Félix puisse vous raconter la drave. Tout les sports extrêmes vous paraîtront banals après. J'veux dire, hey, ils jouaient avec de la dynamite attaché à un bâton de 4 pieds!



Allez-y plein écran hein? C'est de l'image top qualité.

samedi 8 août 2009

TA TUUNN (c'est grave)


Il y a maintenant des faits concrets qui indiquent que le français progresse dangereusement à Montréal. En effet, Transcontinental a pris la décision de couper l'édition bilingue de cinq hebdomadaires locaux. Ceux-ci seront désormais publiés uniquement en français. En réplique à cet affront, la communauté anglophone de Verdun a incendié trois garderies et un camion de vendeur de crème en glace. Les jeunes étudiants du secondaires du quartier ont aussi interrompu leurs vacances d'été pour se rassembler et s'entre-taper sur la yeule parce qu'ils parlent pas la même langue à la maison.

Plus sérieusement, à lire sur le blog de Fagstein.

Quand je ris, je pleure.

TQS est dans ce moment de transition qui permet tout plein de perles de médiocrité. J'avais entendu parlé de Call-Tv, je savais pas pantoute c'était quoi. Maintenant que je sais, je me fais poser le câble et je m'assois.

La minute documentaire: Call-Tv est diffusée à partir de studios autrichiens. C'est en direct. Il est donc 5h00 du matin là-bas pendant que nous la regardons à 23h00 ici. C'est pourquoi les petites filles qui animent ont l'air d'être fatiguées et disent plein de niaiseries.

Mon coup de coeur: le monteur son qui est trop dedans avec son bruit psychédélique.



Aller voir le top dix du journal Métro.

vendredi 7 août 2009

Pourquoi pas....

Il y a de ces jours où vous vous levez le matin et vous vous dites que vous avez finalement décidé de faire une différence. Vous avez tous ces projets qui à votre sens vont redéfinir votre position idéologique sur le grand échiquier de la vie, quand vous les prenez en charge, vous choisissez aussi de grandir un peu. Il y a de ces grands moments qui sont des charnières de nos vies, celles que pendant le restant de votre existence, vous pourrez clairement identifier comme des jalons.

Puis il y a des matins où vous vous levez et vous tournez un clip comme celui-là. De quel type êtes vous?

fourrés from Olivier Guillemette ¨O.G.¨ on Vimeo.

samedi 1 août 2009

Ces petits trucs inutiles...

... mais tellement agréable pour remplir les trous de notre existence.

Mon dernier en liste? Emails from crazy people
En gros, des échanges de courrier cocasses et bien sentis.

extrait:

«In my humble opinion, the Spring Pond Beavers have a right to build
their unauthorized dams as long as the sky is blue, the grass is green
and water flows downstream.
»


Ça l'air de rien de-même mais dans le contexte, c'est pas pire drôle.

jeudi 30 juillet 2009

Séquence d'action gratuite 10

Celle là n'est pas très longue... je vous conseille de la réécouter une deuxième fois pour bien comprendre toute l'étendue de la connerie présentée.

lundi 27 juillet 2009

Choisis aussi d'être nul


Vous savez les amis, j'ai appris une grande leçon ces derniers temps : on ne peut choisir ses victoires. Tout ces athlètes, ces coachs de vie, ces personnages d'émissions pour enfants ont tord en nous disant qu'il faille se concentrer uniquement sur ses rêves, ses habiletés, son potentiel pour que tout soit possible. La vérité, c'est qu'il n'y a pas assez de place au royaume Des-Rêves-Exhaussés pour tout le monde. Imaginez si tout le monde pouvais être millionnaire, avoir une vie spirituelle équilibrée, trouver 20$ dans une craque de trottoir et se faire remarquer par la fille au beau yeux profond par un simple effort de volonté (on parle de 20km de profond là). Allez-y, la victoire est garantie! Ce ne serait pas très naturel, ni raisonnable. Et la nature les amis, c'est naturel. Et raisonnable. Faut des gagnants et des perdants. Plus de perdants que de gagnants même.

Au mieux, si tu tire assez fort, si tu balances tout ce que tu as comme effort -genre utiliser tes deux mains- tu pourras te sauver avec un petit bout. C'est correct, ce sera le tiens, ton petit bout de rêve. Pas le plus gros, pas le plus juteux mais tu auras été capable de l'avoir. Tu l'auras pas volé ça c'est sur. Même si tu l'auras en fait volé (connard). Le mieux que tu puisses faire, c'est de viser la Lune, et espérer atteindre au moins un nuage. C'est un beau projet mais c'est aussi renier la moitié de ce que je suis. J'oublie mes faiblesses, mes défauts, mes mauvaises habitudes? Je prie pour qu'ils ne reviennent jamais me hanter lors de ma fulgurante ascension vers le succès? Je les enfonce assez profondément dans mon esprits pour qu'ils moisissent à l'abri des regards? Oui... Ok. Mais toi tu n'as pas de défauts alors tu vas bien te marrer lorsque que je vais tomber de mon nuage. Ce sera un peu comme sauter d'un avion avec un étrange sac à dos et un pamphlet intitulé "Votre parachute". J'espère avoir assez de temps pour le lire avant d'atteindre le sol. Ça m'inquiète un peu.

Je me suis souvenu que mon père m'avais déjà exposé ce fait et m'avais aussi donné la réponse qui complète. "On ne peut choisir ses victoires, mais on peut choisir ses défaites". Merci pop.

Bon alors moi j'ai choisis d'être fumeur, "j'ai choisis d'être grognon le matin" -moi j'ai choisis de boire au moins une bière à tout les soirs parce que c'est franchement bon- pis moi j'ai choisis de rester carnivore malgré le mauvais traitement réservé aux animaux d'abattage parce que là, en ce moment même, je préfères me concentrer sur mes plants de tomates qui progressent bien. Toi tu as choisis de ne pas te mettre au régime "alors que moi j'ai choisis de ne pas me mettre en forme parce que je veux consacrer tout mon temps à ma maitrise en histoire de l'antiquité : j'analyse se qui pourrait être les plus vieilles traces de pornographie gravés sur des vases anciens". "C'est quelque chose". J'ai choisis le célibat, choisis le mariage ++et moi d'être paresseux parce que c'est tellement plus facile++. Moi, moi qui suit le plus fort, j'ai choisis de briser mon couple avant qu'il ne me brise. **Pis moé j'ai choisis de faire du mal à quelqu'un**. Mais moi, pour vrai, j'ai choisis de laisser passer un train. Mais essaie de ne pas rater le prochain. Si ça me tente.

Choisir en fonction de ses ambitions ouvre des portes. Je pense que ce que j'essaie de dire c'est oublie pas de fermer derrière toi parce que tu ne pourras pas tout faire dans une vie. Choisis d'être nul dans quelques trucs. Pas trop, juste quelques-uns. Ça me parait sain en tout cas.

lundi 6 juillet 2009

J'y étais pas...

... j'étais chez grand-mère et j'y épluchait des pommes de terre.



Quel malheur vous comprendrez...

Insidieux élixir houblonné



Vous avez tous compris qu'on est des sales vendus... Oui oui, qu'on a vendu l'espace de ces trois messages pour nous saouler la yeule comme de subtils ivrognes. Vous nous conspuez, vous vous dites que plus jamais vous ne lirez ce torchon que nous osons appeler une source d'information alternative de qualité. Vous vous n'auriez jamais fait ça, vous avez des valeurs, tout un assortiment de règles d'éthique qui vous transportent l'esprit tranquille à travers vos journées moralement sans failles. Puis vous vient la nausée, celle de savoir qu'on vous a utilisé comme de simples outils pour étancher notre soif sans borne, vous pleurez recroquevillés dans un coin mal éclairé de votre taudis que vous appelez appartement...

C'est lourd tout ça non? Vous aviez envie de rigoler, qu'on vous raconte qu'on pensait à vous quand on buvait ce soir là et que ça nous remplissait de bonheur de savoir qu'on partageait d'une certaine façon avec vous ce moment. Ah ouais, moi j'lis La Confiserie parce qu'ils me font bien rire ces mecs là, ils sont humains, assez simples mais aussi des fois assez profond.

Pas cette fois les enfants, on a bu et on a été malade, et on a adoré ça.

Et tiens, voilà une pub de Carlsberg, notre commanditaire!

C't'un peu trop débile

Ouin, qui aurait pensé qu'écrire et partager des affaires sur le net pouvait payer de façon autre qu'en "Dollars Théoriques"? Ben pas nous autres en tout cas. Mais on s'était trompé en tas. La preuve:



Le diable nous a fait faire un tour dans son Chevrolet Chevelle, histoire de nous offrir un deal digne de lui: vous prenez cette bière gratuite et vous le dites sur votre blog. Après moult débats sur l'éthique de vendre notre intégrité au diable et d'user de cette si chère liberté d'expression pour jouer le jeu des marchands, nous en sommes venu à la tragique conclusion: hey! d'la bière gratiss!



Parmi le lot de cochonneries promotionnelles qui venaient avec la bière gratiss, il y avait un vieux coffre petit et poussiéreux, comme oublié au fond de la boîte. C'est clair qu'il était là par accident. Si ça se trouve, c'est un employé de là-bas qui, cherchant un carton pour empaqueter les niaiseries à l'effigie de la compagnie, la trouva dans un recoin de l'entrepôt et la confondit pour une boîte vide. Toujours est-il que ce petit coffre au fond de la boîte donc était barré à clé.

Ce n'est qu'à la fin de la soirée, alors que nous étions chauds morts et que nous luttions enduits d'huile végétale, que quelqu'un glissa d'entre la poigne d'un autre et percuta le sus-mentionné petit coffre qui, projeté par le coup, finit sa course contre la tête de Frank qui était en train de se battre au couteau sur le balcon. Après la commotion de "ostie yé tu mort?", je découvris de vieilles photos étalées sur le divan près du "coffret" (vous aurez compris la réduction j'espère). Parmi celle-ci, je vous en partage une:



Selon les experts consultés, cette photo daterait de la seconde guerre mondiale. Elle aurait été prise par un groupe de trois jeunes réunis sur un balcon lors du bombardement de Copenhague. Les gars étaient saouls et pensaient que c'était des feux d'artifice. Apparemment, ils étaient trop arrachés le lendemain pour prendre les armes et défendre leur patrie contre l'envahisseur allemand. Anyway, cette photo aurait donc traversé les décennies pour se retrouver dans un coffret au fond de notre boîte de marchandise cheap aux couleurs de la brasserie.

Ben tabarnak!

dimanche 5 juillet 2009

Probablement le plus de fun que j'ai eu de ma vie

21h29 : L'excitation est à son comble, la bière arrive bientôt. Le sang passe un peu tout croche dans une des veines de mon œil qui cogne contre mes nerfs. C'est désagréable mais je suis correct.

21h31 : Francis devient carrément nerveux.
Hey yo! Est où la bière gratisse calisse!
Je sens qu'il va faire quelque chose de stupide si on ne l'abreuve pas bientôt. Il me rend mal à l'aise mais ça passe.

21h43 : J'essuie du sang de sur le bord de ma bouche. On s'est fait cuire un steak pour passer le temps mais ça commence à presser.

21h44 : Ah, enfin.

21h44 et 36 secondes : Le livreur de Carlsberg a la peau rouge et nous a demandé de signer des décharges avec notre sang, tel que convenu. Le diable n'aime pas l'Italie et le fait savoir à Simon qui en porte les couleurs. Oh non, quelle mauvaise idée. Ce dernier l'assomme avec une batte. Je suis pogné avec son corps inconscient.

22h12 : Je débouche ma première bière après avoir retiré toutes les dents de la batte. Les gens ont l'air d'avoir du plaisir. Est-ce que c'est Luca que je vois déjà nu sur le balcon? Allons voir.

22h54 :
Heh! Ça a dû faire mal en s'il vous plait.
Véronique s'est fait enfoncer un ouvre-bouteille Carlsberg dans l'œil. Probablement parce qu'elle a maté un type trop longtemps, son copain est du genre jaloux.

23h33 : Tout est sous contrôle. Personne n'est mort. Les gens boivent beaucoup de bière. Seule ombre au tableau par contre est que le livreur (le diable esti!) a repris connaissance. J'ai dû lui asséner un solide coup de lampe de chevet pour le rendormir. Le temps de réfléchir. J'ai un peu mal au bras.

00h09 : EEeeeeeeeeeeeetttt merrrdde. Frank est tombé du troisième en se battant avec Laurent. Aux couteaux en plus. Qu'est-ce que je fais? Je pense être dans le trouble. Je suis saoul et lui est étendu sur le pavé, il ne semble plus respirer.

1h36 : Je n'ai toujours pas touché à ce qui est maintenant la dépouille sans vie de mon ami. Je capote pas mal pis j'ai le shake mais la bière est toujours bonne. Rick propose qu'on le débite.
(le diable aussi tant qu'a y être!)
Ce sera plus facile de se débarrasser de tout ce bordel.

2h68 : Crissesti qu'a des gros seins.

3h000589674,35 : Bon c'est fait, tout le monde est en morceau comme Rick l'a proposé, on peut boire tranquille. Je m'endors un peu. Santé!

?%*h&$ : Cette heure là devrait même pô exister. Il faut aller se coucher. Fuck j'ai eu du fun. Merci Carlsberg!

lundi 15 juin 2009

Mon petit nombril RENAISSANCE

Ok le titre a pas vraiment rapport. C'est juste que le gars du blog Mon petit nombril a commencé à écrire une histoire de super-héros. Ça s'appelle Dynamoville. Le truc intéressant? L'histoire a lieu au Québec et les personnages sont purement Québécois.

Extrait:

- Fallait qu’y viennent de creux en calvaire pour qu’y aient jamais vu un Super de leu vie.
- Quand même, as-tu réussi à ramasser not’ commande sans trop te faire achaler?


Il y a jusqu'à présent trois épisodes de disponibles:

Épisode 1: Atlas
Épisode 2: Icarus et "Magic" Gendron
Épisode 3: Camille Sansfaçon

C'est cours, mais ça laisse présager quelque chose d'intéressant.

jeudi 4 juin 2009

Raconter à double sens

Je sais qu'il est vraiment ardu de se concentrer plus qu'une minute sur une vidéo provenant de YouTube mais franchement, vous passez à côté d'une excellente série si vous ne donnez pas sa chance à You Suck at Photoshop.

Présenté comme un tutoriel sur les différentes techniques du populaire logiciel de modification d'image, la série raconte en fait la descente en enfer d'un pauvre type qui voit son mariage et sa vie voler en éclat. Les textes sont délicieux et le jeu juste mais ce qui, d'après moi, fait briller cette série, c'est la façon dont les auteurs ont utilisé internet tout au long de sa diffusion. Par exemple, lors d'un épisode, le protagoniste met sa bague de mariage en vente sur eBay. Il était possible à l'époque (en 2008) d'aller sur eBay pour constater que la bague s'y trouvait vraiment. Ou alors, au début de plusieurs des épisodes, le protagoniste fait référence aux courriels qu'il reçoit et les intègres dans son histoire. Le spectateur averti du web est déjà familier avec ces concepts mais c'est lorsqu'ils apparaîtront à grande échelle que ça deviendra vraiment intéressant.

L'interaction avec le public que la toile permet ouvre toute sorte de possibilités pour raconter des histoires. Je n'avais juste jamais remarqué à quel point avant. Bon. Voici les deux premiers épisodes. Je vous conseille de les écouter tout les deux avant de porter un jugement. Au pire, c'est vraiment drôle.



mercredi 27 mai 2009

Allons retourner la terre du jardin

Le Conseil Canadien des Normes de la Radiotélévision (CCNR) a donné raison à Stéphane Dion au sujet de l'entrevue qu'il a donnée à Steve Murphy de CTV lors de la dernière campagne électorale canadienne. Rappelons que M. Dion avait demandé à quelques reprises à recommencer l'entrevue parce qu'il ne comprenait pas la première question. CTV a jugé pertinent de diffuser ces faux départs d'un bout à l'autre du pays donnant ainsi des munitions à Harper et ses conservateurs au sujet de la capacité de M. Dion à gérer la vie.

Le réseau CTV est "blâmé" pour avoir dans un premier temps posé une question pas très évidente à quelqu'un dont l'anglais est la langue seconde, cette question étant composée de deux temps et deux modes. En second lieu, le CCNR juge que la diffusion de ces faux départs constitue un manque d'éthique compte tenu de l'engagement pris avec les concernés et de la banalité du fait de recommencer une entrevue.

Le communiqué de presse est ici.

CTV est ainsi condamné à diffuser des messages à des heures spécifiques disant qu'ils ont fait défaut à l'éthique de la profession.

Notons au passage que le CCNR a été créé par un regroupement de médias pour autoréguler la profession et que la décision fut rendu par une majorité de gens de l'industrie.


Deux trucs qui accrochent:

1. Voici la question: If you were prime minister now, what would you have done about the economy and this crisis that Mr. Harper has not done?
Je ne suis pas parfait bilingue mais mesemble que c'est clair bout d'viarge: Si t'aurais été premier ministre là, kossé t'aurais fait à propos de l'économie pis d'la crise que harper n'a pas fait, lui, criss?

2. La diffusion nationale de ces faux départs s'est faite sur l'émission de Mike Duffy. Mike Duffy a été nommé sénateur par Stephen Harper pas très longtemps après l'élection des conservateurs. N'est-ce pas une façon un peu de prendre les gens pour des gros caves tout en récompensant un ami conservateur? Je suis un peu tanné que ça fonctionne de même de tous les côtés de la politique. Pis c'est pas mieux au Québec où tout le monde s'entre-nomment à la tête d'organisations para-gouvernementales. Mangez toutes de la marde calisse. Je suis fâché.

Voici le vidéo pour que vous jugiez vous-mêmes de la pertinence de la candidature de Stéphane Dion au poste de premier ministre:

mardi 26 mai 2009

Joue l'ours

Se saouler la gueule en quatre de façon aussi virile est une activité plus éreintante qu'il ne paraît. C'est pourquoi je le fais maintenant à l'aide de Grizzly Bear. J'ai apparemment manqué le bateau depuis un bon moment avec eux car ils viennent tout juste (voir aujourd'hui même, quel hasard) de sortir un troisième album.

Leur let motiv est simple, efficace, folk et plutôt acoustique : les instruments font le ménage de ton canal auditif crasseux et te bulldozent le tympan pour que les harmonies vocales puissent se frayer un chemin jusqu'à ton esprit et le précipiter dans une abysse cosmique. Même les enculés de chez Pitchfork.com aiment ça. C'est dire.

Voici le vidéo clip d'un extrait du p'tit dernier.

samedi 23 mai 2009

Parce qu'on est hype

Bon

Là dans l'optique qu'une compagnie de buzz marketing nous approche parce qu'on rejoint un public jeune et dedans, j'ai décidé que je postais une photo d'un branché dans le vent. C'est la meilleure façon de les convaincre que mes goûts sont recherchés pour leur finesse et leur post-contemporanéité.

N.D.A.: J'aimerais apporter la précision que dans la première phrase, je ne sais pas dedans quoi et que dans la dernière, j'ai écrit "post-contemporanéité" mais je sais pas pantoute si ça réfère à une notion qui se peut. Anyway, la photo est là quand même.

mardi 19 mai 2009

Du papier de mur

Ça faisait longtemps que je n'avais pas sorti mon kodak. Je vous partage un fruit de mon arbre à wallpaper. Prenez et mangez en tous, car ceci est... non ok ça s'arrête là.

Rien qu'à voir on voit ben

Pour tout ceux qui croient encore que le gouvernement conservateur n'est pas si pire que ça, voici la preuve ultime et inébranlable de leur méchanceté:

(cliquez sur la photo pour agrandir et craindre ce regard obscur)


Ça c'est le ministre des transports John Baird, photographié alors qu'il venait de commettre une atrocité inimaginable.



Ce message n'a été payé par aucun parti politique et encore moins par le Parti Libéral du Canada.

lundi 18 mai 2009

Elle visait la liberté, partie 2

Eeaahhh... Le malaise. Nous sommes entassés dans cette grange trop petite qui se déplace par elle-même. Le toit coule et la noirceur nous empêche de voir le paysage par les petites fentes des murs. Ce n'est pas la première fois que je fais ce rêve, mais disons que le réveil est maintenant beaucoup plus brutal. C'est en partie dû au sol qui bouge sans arrêt et qui me précipite à tout coup sur un de mes voisins, et eux sur moi.

Ce cauchemar dont je me réveille, c'est justement la possible fin de ce voyage. La grange-roulante arrête au bord d'une plaine nue. Aucun arbre à l'horizon. Il pleut à boire debout. Les flash des éclairs angoissent tout le monde ici présent. Le tonnerre est assourdissant. «Ils ne vont pas nous laisser sortir ici...» C'est effectivement ça. Les roses nous ont tendus un piège. Cette plaine, c'est notre mort. «Oh mon Dieu... regardez sur la plaine... c'est...» C'est nous. Des milliers d'entre nous, morts, à différents stades de décomposition.

Un petit rose vient ouvrir les portes. Personne ne veut sortir. Un autre rose arrive et ils sortent le premier d'entre nous de force. Nous le regardons être tiré vers la plaine. Un éclair. Il s'affole. Il se met à courir. Oh non... Un autre éclair. C'est fini, grillé. Ils nous sortent les uns après les autres, nous poussent vers ce charnier. Le ciel gronde, claque. Je les regarde mourir les uns après les autres. Il n'y a pas d'issu. C'est mon tour, je ne veux pas mourir. Et c'est à ce moment que je me réveille, comme aujourd'hui, dans cette nuit noire, mouillée, et sur ce plancher incertain.

vendredi 8 mai 2009

Elle visait la liberté, partie 1

Ils ne me croient pas. Personne ne me croit. On nous a dit que c'est un voyage organisé. «Des plaines plus vertes, des petits ruisseaux, de la boue fraîche à chaque jour pour tout le monde.» Mais au fond personne ne sait vraiment où l'on va tout simplement parce que personne n'en est jamais revenu. «C'est logique. Qui voudrait revenir ici après avoir vécu dans ce paradis? Penses-y.» Non, ce n'est pas logique. La logique c'est qu'il y a une autre option possible: personne n'en revient parce que tout le monde y meurt. «Qui nous en voudrait assez pour nous éliminer? Les petits roses? Nous les contrôlons totalement. Ils nous nourrissent, nous soignent et nous abritent. Ils sont trop faibles pour nous.»
Je n'y crois pas. Ces roses, ils sont mesquins. Ils sont jaloux. Ils sentent le poids de l'oppression. Ils essaient de nous éliminer à petit feu. Bien sûr ils sont faibles. C'est pour ça qu'ils ne peuvent nous exterminer d'un seul coup. Ils n'amènent qu'une partie d'entre nous. Heureusement nous sommes plus fort. Nous nous reproduisons rapidement pour perpétrer la race. Mais ce voyage organisé, je n'y crois pas.

jeudi 7 mai 2009

Séquence d'action gratuite 9

Tout à déja été dit sur Chuck... même dans ce genre de combat plutôt inégal.

La consommation au 21e siècle

Je suis victime de moi-même. J'avais toujours cru qu'il était question de paresse, tels des ermites de la technologie, des épaves paranoïaques qui n'osent plus se pointer le nez en dehors de la sécurité rassurante de leur chaise d'ordinateur. Mais non, finalement c'est logique, normal et même une excellente façon d'économiser. Oui, je parle d'acheter sur internet; disques, vêtements, chaussures, chalet dans l'nord, nommez-le!

D'un autre côté, c'est traitre, ça nous fait acheter des trucs qu'on aurait pas acheté autrement... et bla bla bla... C'est un bataille épique avec ma conscience qui n'intéresse personne. Le point c'est que certains de ces magasins virtuel ont poussé la note un peu plus loin et c'est là que ça devient quelque chose d'unique, que seul le médium de l'internet peu gérer et partager avec le reste du monde. Je parle spécifiquement de Threadless, ce cybermagasin qui vend majoritairement des T-Shirts et des Hoodies. Ce magasin, comme beaucoup d'entre vous le savez peut-être déjà, utilise les designs des utilisateurs, les soumets au vote des consommateurs et imprime le modèles sélectionnés pour la vente sur le site. C'est comme un immense marché aux puces virtuel mais beaucoup plus encadré que tous le Ebay de ce monde. Et ça donne une chance à tous de voir leurs designs soumis au jugement et aux commentaires constructif de leur pairs. De plus ils ont la chance de voir leur dessin mouler les formes suggestives de beautée de tous les coins de la planète. C'est plutôt cool tout ça, et c'est offert à des prix vraiment démocratique, tout ça pour dire que c'est du beau stock.

Et y'a pas à dire, les gens ont du gout, c'est beau et original les designs offerts parmi les centaines disponibles. C'est la crise rapellez-vous, je crois faire ma part de repentir en vous disant: CONSOMMEZ QUE DIABLE!


mardi 5 mai 2009

Sachez éduquer vos enfants!

Vous, gens du sexe masculin. Vous qui vous êtes déjà fait prendre sur le fait par vos parents lors de votre tendre enfance en train de titiller votre corps caverneux. Nous à La Confiserie comprenons votre embarras, du moins celui dans lequel vous avez été plongé quand vous avez été découvert par vos géniteurs à astiquer votre bâton d'amour.

Par contre, vous ne savez peut-être pas que c'est quelque chose d'autant embarrassant pour celui ou celle qui vous a pris sur le fait que pour vous à cette époque. Personne ne veut découvrir sa progéniture dans des moments privés et charnels tels ceux-ci, faut expliquer que c'est normal, qu'on est tous passé par là et autres clichés du même registre.

C'est pourquoi, ne reculant devant rien, nous vous fournissons aujourd'hui une méthode ma foi efficace pour dissuader vos garçons en devenir de vous mettre dans cette fâcheuse position une bonne fois pour toute. Vous n'avez qu'à transmettre le douloureux parcours de ce jeune homme impur à votre future progéniture pour mettre fin à tout acte de frottement embarrassant pour les deux partis concernés.

Vous nous remercierez, vous verrez, vous finirez bien par nous remercier!

vendredi 1 mai 2009

La vie din fois

Voici un fait divers très intéressant:

En Allemagne, la police a élucidé le cas d'une meurtrière "fantôme". En effet, l'ADN de la femme avait été découvert sur de nombreuses scènes de crime sans aucun rapport les unes avec les autres. La police l'a traquée pendant deux ans pour finalement se rendre compte que l'ADN venait d'une employée d'une usine de cotons-tige servant à récolter l'ADN sur les scènes de crime. Ouf!

Imaginez-la scène:

Cela faisait 18 heures qu'ils étaient autour de cette table de meeting. Les enquêteurs, le chef de service, le psychologue, les représentants des différents service de sécurité nationaux.
Le psychologue était épuisé, il n'en pouvait plus:
-Ça n'a aucun sens, tout ça n'a aucun sens. Je n'ai plus rien à faire ici.

John était sur le cas depuis le début. Ils avaient découvert les premières traces d'ADN à Berlin il y a presque 5 ans maintenant. Après un an, ils avaient 8 scènes différentes où l'ADN de cette femme inconnue était impliqué. Meurtres, vols, exécutions, il ne pouvait pas abandonner, pas maintenant. C'était toute sa vie. Il n'accepterait pas qu'elle s'en sorte. Qu'elle gagne.
John planta ses yeux dans ceux du psychologue:
-Vous n'allez nulle part.
-Je ne sers plus à rien. Je ne pense plus à rien. Ma tête est vide. Laissez-moi partir. Elle n'existe pas. Je ne sais rien. Je m'en fout.
-Vous restez! dit John d'un air fanatique.

Un des enquêteur plus vieux que John mais tout récent sur le dossier s'interposa entre les deux.
-Écoutez John, ce n'est pas de cette façon que nous démasquerons cette criminelle fantôme, il faut rester alerte. Tout le monde est épuisé, nous ne servons plus à rien.
-Vous ne comprenez pas! Elle va s'en tirer encore! Ensemble nous sommes plus fort!

John divaguait. Son combat était devenu personnel. Il se battait contre une ennemie invisible. Il n'était plus sûr si elle existait vraiment.
Quelqu'un cogna à la porte. Un policier en uniforme entra:
-John, c'est fini. Nous l'avons trouvée.
Toute la salle explosa de joie. John enfilait déjà son veston:
-Où est-elle?
-C'est une technicienne de Shwarza Chemicals. Elle est chez elle pour l'instant.
John s'exclama:
-Chez elle? Vous êtes fou? C'est la plus grande criminelle de notre époque et vous la renvoyez chez elle?
-En fait... en fait... l'ADN... Shwarza Chemicals.... c'est eux qui...
-Je m'en fou! Donnez-nous l'adresse!
-C'est que chef... ce n'est pas elle la meurtrière...
-QUOI! Mais qu'est-ce que vous foutez ici à me dire qu'on la tient puis qu'on ne la tient pas!
-L'ADN c'est elle... mais... Shwarza Chemicals... c'est eux qui fabriquent le matériel avec lequel on récolte l'ADN.
Ils commençaient à comprendre. John était confus:
-Vous voulez dire que...
-Oui chef, elle était préposée à l'emballage des cotons-tige. À l'usine, ils appellent ça de la contamination... elle a contaminé les cotons-tige et c'est pour ça que son ADN...
-oui..oui...
Le regard de John était perdu dans le vide. Il imaginait une criminelle internationale. Un complot mondial. Il poursuivait une chimère. Celle-ci le maintenait en vie depuis 4 ans maintenant. Il n'avait donc plus rien.
-Tout le monde rentrez chez vous, on se réuni ici demain à 10h00.

Ils sortirent les uns après les autres. Quelques-uns se risquèrent à une tape dans le dos de John. D'autres lancèrent seulement un petit sourire triste et compréhensif à son endroit. Ce qui était sûr, c'est que tous comprenaient.

John resta seul. Il était assis à la table de conférence. Il déposa sa tête sur celle-ci, versa 3 larmes, puis s'endormit.

jeudi 30 avril 2009

Improvisation génétique

Une crevette qui projette des jets de bulles qui atteignent la température du soleil. Un slam de mère nature.



Quelques perles pertinentes dans les commentaires du vidéo :

-loll
-Hadoooken!
-shrimp's shooting his pistol sideways, wat a thug

jeudi 16 avril 2009

Mes doigts sentent la viande froide

Je marche vers le métro. Je suis tracassé. Lorsque je porte mon pouce et mon index à mon nez, il y a comme une légère odeur de viande froide qui en émane. Ça m'inquiète. Je cherche une explication logique. La première idée qui me vient en tête en est une de viande morte. Je suis peut-être en train de me décomposer et ça commence par les extrémités.

Ensuite je me calme. Non Éric, tu n'es pas en train de pourrir. Je me rassure. Je pense. J'analyse mon rapport personnel au viande froide. Mmmhhh... non... vraiment pas un gros consommateur. Je trouve généralement ça inutile ou trop cher. Comprenez donc que celles (j'écris "celles" parce qu'on dit UNE viande froide même si "celles" semble trop élégant pour pronominer "viandes froides") comprenez que celles donc que j'aime coûtent cher et que les autres ben.. je m'en crisse un peu généralement à cause du goût, de la texture ou de la conception.


Donc j'en consomme très peu. J'en ai déjà consommé régulièrement, oh oui. L'époque du secondaire et de la boîte à lunch. Un petit "Ice Pack" pour garder le poulet pressé au frais. Mais je parie que les cellules de mon corps ont pas mal oublié depuis le temps. Il n'y a aucune chance pour que ce soit elles qui m'envoient des signes du genre "Éric, on veut du baloney, arrête avec tes légumes, on veut de la charcuterie bas de gamme". Un peu comme les cinémas qui diffusent une légère odeur de popcorn au beurre pour inciter les clients à aller se chercher un combo à 29$. Mon cerveau serait donc peut-être en train de comploter pour me faire reprendre la consommation de viande froide. Salaud. Vous me verrez ainsi peut-être un matin recroquevillé devant la porte d'une charcuterie deux heures avant son ouverture à me licher les doigts. J'aurai probablement en tête un succulent saucisson à l'ail.
À l'ail.
Mes doigts sentent l'ail.
Parce que j'ai cuisiné ce matin, et j'ai coupé de l'ail.
Parce qu'il y a de l'ail relativement souvent quand je cuisine.
Donc c'est normal qu'une fois de temps en temps, mes doigts sentent l'ail.
Ben merde, c'était ça.
Mes doigts sentent l'ail.

vendredi 10 avril 2009

Les bonnes vieilles luttes!


Eh oui, les rouges sont de retour. Le socialisme s'est immiscé dans notre quotidien sans que personne ne s'en rende compte. Il est aujourd'hui présent partout dans le monde sous cette nouvelle forme et personne ne lui donne ce nom alors que n'importe quelle petite action de Obama pour sauver le capitalisme est qualifiée "d'acte socialiste" (notez l'ironie ici).

Je parle ici de la révolution "numérique" et "technologique" qui a cours dans l'industrie de la culture ("industrie" est important). Vous avez envie du dernier album de Metallica? Pas de problème, disponible sur n'importe quel site de torrents. Vous voulez écouter la première saison de Lost? Le site "All you see" et plein d'autres s'en charge tout à fait gratuitement.

L'art de masse (musique, film, télévision, j'en oublie peut-être) a été redonné au peuple mesdames et messieurs.

Vous pensez être bon musiciens et voulez que la planète vous donne son avis? Un Mac, Garage Band piraté et une petite carte de son avec un micro et vous voilà bon pour myspace et un fanpage Facebook. Vous avez tournez un film avec votre handycam et pensez que c'est un chef-d'oeuvre? Pas de problème, envoyez le lien youtube à tout vos contacts et suivez-en la progression en click jusqu'au succès!

Ce que je dis, c'est que les moyens pour "consommer" ces produits culturels et les produire sont devenus accessibles pratiquement à tout le monde. Ce n'est plus une question d'argent. Le résultat tient maintenant beaucoup plus à la volonté des protagonistes et potentiellement à leurs talents.

Cela donne à mon avis de meilleurs résultats. Au niveau cinématographique: les majors avec leur gros budgets = on dépense pour de la pellicule = effets spéciaux malades ne sont plus nécessairement avantagés. Une caméra numérique dans les mains de personnes talentueuses peut faire d'excellents trucs à moindre prix. Ce n'est plus l'accès aux moyens qui dictent le résultat. Même chose pour la musique: gros budgets = meilleur enregistrement = meilleur mixage = meilleur distribution = meilleur visibilité. Ce n'est plus vrai. Un bon projet musical enregistré avec de l'équipement amateur par des passionnés peut sonner maintenant très bien et se faire une réputation style "marketing viral" basée sur la qualité de la musique et être distribuée sur internet à moindre coût pour les auditeurs en permettant que l'argent aille en majorité aux artistes et non à la chaîne alimentaire surchargée de l'industrie musicale.

Notion de "marketing viral": les auditeurs "avertis" ayant maintenant accès à presque tout le catalogue musical planétaire (hum..hum..) fonctionnent sur une base similaire à cette technique de pub (quoique c'était comme ça avant aussi). Ils se fient en quelque sorte à l'opinion de quelqu'un d'autre qu'ils jugent "fiable" pour écouter une nouveauté. Attention, ça ne veut pas dire qu'ils vont absolument accepter cette opinion, ils vont plutôt la "tester". Par après, il redistribueront leurs commentaires à d'autres personnes qui vont ainsi perpétuer la chaîne. Il ne faut pas voir ici un système hiérarchique mais plutôt une toile d'araignée pluri-dimensionnelle, l'opinion peut revenir à la source par d'autres "canaux". Un bon groupe de musique peut donc faire son nom et être connu en ne passant par aucun média populaire (journal, télévision, etc.)

Les outils sont accessibles au peuple. Que vous soyez créateurs ou amateur d'art, libérez-vous! Nous ne sommes plus esclaves des majors! L'art nous appartient, à tous, également. Il faut se rendre compte que nous avons présentement une opportunité incroyable de démocratiser l'industrie culturelle. La notion de partage et de bien commun est en train de se refaire une place dans notre société par le biais du "piratage" et de la technologie. L'école publique, le système de santé publique, l'industrie culturelle publique?

J'ai toujours été mal-à-l'aise avec la lutte contre le piratage. Maintenant je sais, je dois avoir un fond de socialiste en moi. L'art maintenant est disponible à tous, ne nous reste plus qu'à trouver un système de redistribution de richesses qui ne nous enlève plus cette accessibilité.

Citoyen.


Inspiré d'un billet sur ALMOST AS COOL AS FIGHTING

mercredi 8 avril 2009

Les carnets d'un politisé 2

Y'avait tellement de poissons dans le fleuve ce jour là que le niveau de l'eau monta d'au moins 2 pieds. Vrai comme chu là, ça bouillonnait, ça frétillait, ça bullait caliss! Y'en avait partout. Partout! Pis dans sa barque, j'ai vu Hermogène Rossignol, le gros Ross, qui ramait vers le creux, en plein dans un gros banc d'achigans. Ça moussait tellement on jur'rait qui ramait dans un nuage. Pis là y m'a aperçu, les yeux gros comme des lunes pis la yeule à terre su' la rive. Y m'a envoyé la main comme si rien était. Y souriait comme si c'tait normal qui aille autant de poissons su' l'Laurent qu'd'âmes en enfer. "La pêche va êt'e bonne aujourd'hui" qui a dit en dégoupillant la première grenade qui se trouvait dans une caisse posée au fond de sa barque. La pêche va êt'e bonne.

Deuxième partie : Un vote pour moi est un vote pour un retour vers l'avenir, celui où on va par en avant.


Maintenant que notre électorat est motivé, présent et vocal, il est temps d'élire un chef et un gouvernement qui aura la lourde tâche de le représenter. Le système québécois actuel, la démocratie parlementaire, est de toute évidence complètement désuet et archaïque. Il faut le changer. Voici un résumé de comment il (ne) marche (pas) : au plus tard tout les cinq ans, au choix du premier ministre, le peuple élit un représentant qui fait parti d'un groupe, si ce groupe obtient une majorité, celui-ci forme un gouvernement. Il appartient ensuite à ces élus de choisir qui d'entre eux occupera la position de premier ministre. Se n'est donc pas la population qui choisi le chef mais bien le parti qui obtient une majorité. C'est un problème car de nos jours, le parti, l'idéologie, ne s'accompagne que très rarement d'un décideur, d'un homme de vision. Surtout pour les vieux parties dont les fondateurs se sont depuis longtemps transformé en engrais pour plante. L'ADQ a parfaitement illustré comment se fonde les mouvements politiques. Les raz de marées idéologiques. Un individu, une vision, des idées, une étincelle qui réveille les gens. C'est ce feu que notre mode de scrutin doit encourager. Et il n'y parvient pas, ou si peu.

Je veux rester politiquement neutre dans cette série de billets mais je me permettrai tout de même ce petit commentaire pour illustrer mon propos : Jean Charest, le premier ministre actuel, n'est rien d'autre qu'un administrateur publique glorifié. Il n'a aucune vision d'avenir, une idéologie assez neutre, et s'en remet toujours à quelqu'un d'autre pour porter le blâme. Il sait gérer un État. Mais il est incapable de diriger un peuple. Le système qui l'a porté au pouvoir est donc clairement défectueux. Ce n'est absolument pas de sa faute. Cessez de le blâmer. C'est vous et moi qui avons accouché de ce gouvernement. Lui n'en est que la victime.

Pour régler cet épineux problème, je vous offre ni plus ni moins que la bonne vieille république. C'est un bien meilleur système et c'est celui qui sera le notre. Un système qui placera à la tête de l'État un homme ou une femme qui devra renier son allégeance politique lors de son élection et qui devra diriger la nation pendant 5 années ferme. C'est le décideur, celui qui mettra en action un plan qu'il aura soumis à la population lors d'une campagne électorale. Comme ce leader sera élu par un scrutin proportionnel à un tour, son plan se devra d'être inspiré et bien senti car vous serez impitoyable et ne vous contenterez jamais du médiocre et de l'idée pauvre. Lors de ce même vote, vous élirez aussi un représentant en chambre. Un député qui, comme en ce moment, défendra vos intérêts au gouvernement et surveillera le président en approuvant ou en rejetant ses idées. Je suis magnanime. Que vous élisez cette chambre par une majorité de régions administratives ou à la courte paille m'est égal. C'est vous qui voyez. Peut-être aussi voudrez vous un Sénat élu par suffrage universel proportionnel? Juste pour être sûr? Une chose est certaine cependant : les élections sont à date fixe et toujours un dimanche. Ok? Cool.

Les détails de votre république sont beaucoup trop subtils pour la taille modeste de ce blog et peuvent en effet paraitre vaseux aux yeux du politologue averti. Je ne possède ni l'espace ni la connaissance nécessaire pour les traiter ici. Juste une vague idée d'un Québec qui me tente. Je n'insulterai donc pas d'avantage l'intelligence des plus instruits d'entre vous en tentant de charcuter avec précision. L'important en fait, c'est d'avoir placé quelqu'un tout en haut. Un décideur qui aura la lourde tâche de porter le fardeau de tout les bulletins de vote qui l'auront élevé au pouvoir peu importe le nom de son titre et les finasseries du système qui l'anime.

(À suivre)

lundi 30 mars 2009

Les carnets d'un politisé

J'ai fais un rêve l'autre soir. Un rêve qui, à mon réveil, me laissa perlant de sueur dans la région du bas-ventre. J'en entends déjà qui ricanent au fond. Je vous arrête tout de suite, ce n'était pas Germaine et ses courbes appétissantes. Bien mieux que ça : j'ai fais un rêve politique. J'ai rêvé au Québec de demain, dans ma tête. Un Québec qui m'apparait comme clair, limpide et doté d'une immuabilité cosmique. Un long fleuve coulant à l'intérieur de ses rives tantôt sablonneuses, tantôt rocheuses et parfois lové à l'intérieur de majestueuses falaises. Et malgré les remous, il atteint toujours son but (le métaphorique Atlantique). Mais bon, trêve de poésie, tout ceci est très très sérieux et il est impératif que toi, internet, soit mis au courant de ma vision prophétique qui ne se réalisera jamais. Je te la donne, comme ça, en plusieurs parties, un format nettement plus propice à une digestion saine.

Première partie : J'ai fais la file pendant 4 heures au bureau de vote. Bravo, je suis content de vous.


L'idée est centrée autour d'un principe fort simple mais qui n'est à peu près jamais appliqué : la responsabilité. La responsabilité civile. Il faut que et le gouvernement et le citoyen soient responsable de l'État que nous avons et ce, pour une proportion raisonnable d'électeurs (ce qui n'est pas le cas en ce moment). Pour y parvenir, il existe un moyen simple, efficace, délicieux en entrée et qui se mari bien avec le blanc : le vote obligatoire. Peu de chose me font grincer des dents et blanchir les jointures autant que quelqu'un qui me dit qu'il ne va pas voter "car le système est pourri".

"Sérieusement? Tu ne va pas voter? Alors fuck you. T'es juste un gros paresseux. Même si t'en est pas un, les statistiques te considère comme tel parce que tu ne vas pas voter. Si t'es contre le système, il y a une chose qui s'appelle l'annulation de vote (et il a une case pour ça dans mon Québec). Mais de toute façon, maintenant que j'ai les reines du pouvoir, t'as intérêt à aller voter parce que si tu ne peux pas justifier ton absence, tu te prend une contravention d'au moins 350$(plus les frais). Dommage que l'inscription à la liste électorale soit obligatoire pour l'obtention du diplôme de secondaire 5 et/ou l'obtention d'un numéro d'assurance social hein? C'est un peu triste d'avoir à en arriver là mais tu ne m'a pas laissé le choix. Peut-être que tu comprendras un jour quand tu réaliseras que tu peux maintenant te plaindre en toute légitimité du gouvernement en place sans passer pour un hypocrite."

Ce n'est pas une solution magique pour sauver la nation mais un gouvernement élu par ce système aura au moins un taux de participation assez élevé pour gouverner le Québec avec une crédibilité qui lui fait cruellement défaut. Le québécois moyen est politiquement paresseux ces dernières années. Il a l'air endormi au volant. Peut-être que c'est parce qu'il n'est pas (encore) en danger de mort. Peut-être que c'est parce qu'il n'y a plus de Nordique pour animer une rivalité passionnée. Peut-être que les politiciens actuels lui aliène tout espoir de changement de direction. Et c'est justement cela le problème. On ne sait pas c'est quoi. Le vrai problème je veux dire. Et pour diagnostiquer un problème (un vrai), il faut parler. Et c'est pour ça que je lui enfonce une bonne dose de démocratie dans le fond de la gorge. Pour le faire parler. Parce que moi j'ai peur de prendre le champs. Alors parle Québec. Parle.

(À suivre)

vendredi 27 mars 2009

Séquence d'action gratuite 8

Officiellement en nomination pour la séquence la plus cheap de l'histoire du cinéma.

Mention spéciale pour le coup de téléphone qui répète exactement la même affaire que le robot (!!!)

vendredi 20 mars 2009

L'importance primordiale de la discussion et de la culture


Je serai franc avec vous, je n'avais aucune idée que nous fêtions aujourd'hui le nouvel an iranien, le Nowruz. Pour être bien franc je ne savais même pas que ça existait. Bon j'étais au courant que la plupart des cultures su moyen-orient avait un calendrier différent du nôtre, mais qu'ils fêtaient le renouveau le jour de l'équinoxe, c'est assez logique et (bizarrement) païen.

Mais bon, on en apprend tous les jours, et vous pouvez être sûr que je le saurai à l'avenir et que je préparerai en conséquence ribambelles, confettis et trompettes. Un qui ne s'est pas fait prendre de court cette année et qui était préparé, c'est Barack Obama. Je ne sais pas si il a préparé un gros party chez lui ce soir mais il a tenu à envoyer un message vidéo au peuple iranien pour leur souhaiter le joyeux Nowruz.

Je déteste idolâtrer un individu, mais Obama, de par son immense culture, sa décence et sa rhétorique, me force presque à me prosterner devant ce grand leader de notre époque. Son message est d'une simplicité désarmante et son propos est réfléchi et favorise l'échange et le dialogue. C'est à se poser la question comment on arrêtera cette machine de diplomatie, et croyez-moi, ce n'est pas moi qui va s'en charger.

Le plus beau dans tout ça, c'est que je n'ai aucune difficulté à croire que le peuple iranien, malgré les différences intrinsèques qui nous séparent, a l'oreille bien tendue et voit ces souhaits comme un pas dans la bonne direction. Nous sommes tous des êtres humains après tout. Je vous invite donc à écouter attentivement Obama et à suivre le lien que j'ai fourni vers la définition de Nowruz. C'est un pas de plus que nous pouvons tous faire vers la tolérance, l'acceptation et le dialogue, et ça c'est toujours justifié!

Sans vouloir continuer à donner des coups de pieds dans les côtes d'un moribond, vous vous imaginez George W. Bush entrain d'adresser les même propos? Moi non plus...

mardi 17 mars 2009

Encore sur la peau

-un peu en manque de peau le goldstastny?
-non, pas vraiment
-c'est quoi ton truc alors avec toute cette peau ces temps-ci?

Ben on voit beaucoup de peau tout le temps partout. En plus si c'est de la peau qu'on voit dans un média, c'est souvent une peau retravaillée ou présentée sous son meilleur angle. Une peau remplie de désir, une peau si lisse ou aussi une ride tellement profonde de signification...
Non.
La peau, la vrai, celle que vous et moi avons sur notre corps, elle fait des boutons bizarres qu'on comprend pas. Elle fait des taches et des points. Elle est texturée. Elle sue. Elle a du poil, et pas nécessairement du beau poil dru bien découpé mais aussi des poils qui sortent de n'importe où pis tout croche.

Voilà pour la leçon de vie, parce que oui, c'est ça la vie.

Pour la peau maintenant.

Allez voir l'alphabet complet.

merci à Street Anatomy pour une énième fois

mercredi 11 mars 2009

Ne pars pas, reviens.

-yolol-!

j't'écri¨¨s des intertu'bes. Fô que tu chek THRU YOU.

i sa pelle Kutiman, y'a pri dé vidéos sur Yut[ub] pi y lé a remixé po-ur, fére, de lâ musiq. Sai p'lin {de} fôù!! (lol!)

zi té tro préssssé ; ékute la 3 o -(moin lol!)

; k?!!!?



k ~kool~

bon ji retoùr^n3 : baye baye lol!

¸¸m4rK4n p10C\-/3¸¸ }:)-~

Séquence d'action gratuite 7

Mention spéciale à la voiture pour sa performance exceptionnelle!

Prix raisin au faire-valoir qui conduit, il sait réagir à toute éventualité...

dimanche 1 mars 2009

Quand j'étais petit

Au secondaire, dans mon cours de piscine, mes confrères jouaient contre moi au tic-tac-toe sur mon ventre et me dessinaient des pénis dans mon dos. J'étais persécuté vous dites? Non, pas pour deux sous. C'est juste que ma peau marque très facilement et que le résultat reste 2-3 minutes après coup. Un léger grattement entraîne donc une ligne rouge. Donc, dans notre grand esprit créatif de jeunes, ma peau était un canevas et j'étais consentant à fournir mon dos aux artistes et mon ventre à des compétiteurs. Mais ça n'allait pas jusque là:



Merci à ALMOST AS COOL AS FIGHTING, pour des détails, aller voir le blog.

samedi 28 février 2009

Leçon d'activisme

De nos jours, il n'est pas facile de faire entendre sa cause dans les médias. Les étudiants et syndicats ont banalisé les manifestations. Les pétitions finissent dans des boîtes sur des tablettes et n'ont aucun poids politique. Le boycott? Bonne chance pour convaincre monsieur et madame tout le monde de participer. Avez-vous d'ailleurs vous-même participé au boycott d'Esso pour je-sais-plus-quelle raison? Si oui, est-ce qu'Esso vous crosse moins aujourd'hui ou fait plus attention avec ses super-pétroliers?


Non, tout ça c'est dépassé. Il est temps de ramener des techniques frappantes et engagées. Il faut que vous soyez l'exemple de votre volonté. Le trend qui décolle ces temps-ci, c'est l'immolation:

Un employé d'un Wal-Mart s'est immolé par le feu
La tension remonte après l'immolation d'un moine tibétain

C'est pas nouveau, non. C'est comme le rock, le fluo ou les leggings. C'est cyclique comme dirait l'autre (de qui on parle?).
Mais je pense que le jour ou un employé d'une boutique du centre-ville va s'immoler au coin Peel et Ste-Catherine pour protester contre le fait que les magasins sont ouverts jusqu'à 20h00 le samedi, le message va se rendre aux médias.

Employé désespéré avec son bidon d'essence:
«J'pu capable, s'pas une vie!»
Il se vide son gaz dessus lui-même et craque une allumette.
SWOOF
Gémit-il? Ou est-ce le crépitement de sa graisse et de ses vêtements en feu qu'on entend?
Des témoins raconte:
«Ah euh.... s't'écoeurant. Faire ça au pauvre monde.»
«On les pousse à boutte. C'est normal qui craquent.»
«Ça sentait la charogne, faut qu'on arrête d'ouvrir les magasins pour e-rien d'même le soir.»
Sur le bitume, une trace noire restera jusqu'au prochain épandage de sel. Mais votre message lui, aura fait son petit bonhomme de chemin jusque dans le coeur des gens.