vendredi 28 mars 2008

Geek 101 / Paranoia Agent




J'ai jamais vraiment écouté des cartoons japonais quand j'étais kid, j'avoue m'être claqué le tournoi de Cell dans Dragonball Z, dans le temps que ça jouait tous les soirs à (feu)YTV. Mais pour le reste, j'suis pas vraiment fan.

Même quand j'ai commencé à dépenser beaucoup trop d'argent au festival Fantasia
, j'ai jamais priorisé les anime ou les mangas dans mon choix de visionnement. À vrai dire, ça m'écoeurait un peu de savoir que je me trouvais dans une salle de cinéma dans le noir avec des centaines de gars qui bandent en regardant des héroines aux grosses boules qui se ressemblent toutes.

Par contre, depuis que j'ai vu, il y a déjà plusieurs année, le film anime Perfect Blue, j'ai compris les possibilités infini du médium en ce qui à trait au fait de raconter une histoire. En fait, pour moi, anime rimait avec: aucune préconception de l'univers diégétique d'un film, je veux dire par là que je m'attend à tout, pas seulement à des évènements qui peuvent sembler réaliste. Et c'est dans ce domaine qu'excelle Satoshi Kon, réalisateur de Perfect Blue.

Dès son premier film, Satoshi Kon s'est immédiatement imposé dans le milieu du dessin animé japonais comme un auteur littéralement, un cinéaste axé sur les ambiances, le sous-texte, les procédés stylistiques propres aux films qui ne sont pas en dessin animés. On s'assoit et on se mets à regarder ses films, on est dans un environnement réaliste, pas de science-fiction, on s'y retrouve et HOP! tout bascule dans le fantasme. C'est là la force du médium, parce qu'on y croit alors que dans un vrai film, on me fait apparaître un monstre en CGI (Computer Genrated Images) et je décroche automatiquement.

De sa filmographie, on ne dénote vraiment pas de moment faible, que ce soit Perfect Blue, Millenium Actress, Tokyo Godfather ou Paprika. Autant de longs métrages brillants dans la structure, dans le rendu, dans la maîtrise de son auteur. Et on s'adresse à des adultes intelligent ici, ce qui fait changement de pas mal tous ce qui sort, vous ne pensez pas?

Là où j'étais encore un néophyte, c'est la courte série télévisé qu'il à produit et réalisé en 2005, Paranoia Agent. Alors ici, laissez-moi vous dire que c'est du bonbon. Encore, il ne faut pas avoir peur de se creuser la tête un peu, mais c'est 13 épisodes de parfaite folie furieuse, de fond et de forme.

Je vous fait donc le cadeau du premier épisode que vous pouvez regarder en plein écran ici même sur La Confiserie. Si ça vous plait, suivez CE LIEN, pour avoir accès gratuitement à tous les épisodes de cette série géniale. Dites jamais que je vous aimes pas!



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