vendredi 12 mars 2010

Héritiers

Rapidement

Je me suis quelque peu réjoui de la sorti de Lucien Bouchard et compagnie sur la hausse des frais de scolarité. Ma pensée était qu'il était acceptable que l'on augmente les frais scolaires d'un total de 500 millions de dollars tout en compensant par une hausse de l'aide pour ceux qui n'ont pas les moyens. Je trouvais ça logique. D'autant plus que l'on comptait ajuster selon le domaine d'études et le fait que les bacs ou doctorats obtenus n'ont pas tous la même valeur sur le marché du travail, un finissant en Études littéraires n'ayant pas tout-à-fait les mêmes opportunités qu'un médecin.

MAIS AH! PAS TROP VITE! C'EST ICI APRÈS MON POINT DE VUE ACTUEL SUR LA QUESTION

500 millions de dollars, ce qui manquerait à notre système d'éducation universitaire
500 millions, ce n'est rien selon moi... ok bon et selon Josée Legault qui ressort le fait qu'un demi pourcentage (0,5%) de plus de tvq donne ça 500 millions

Tout ça pour dire que l'argent peut s'obtenir d'une autre façon. Ce que l'on choisit donc en augmentant les frais de scolarité, c'est de reporter les coûts de l'éducation sur la génération future. Oui oui. Le bon vieil adage amérindien qui dit: «On n'hérite pas de la terre de nos ancêtres, on l'emprunte aux générations futures» est foutument mis-à-mal ici, pas vrai? On a donc une génération qui a envie de repousser le fardeau fiscal sur les prochaines générations.
Je me demande ce que ça donne ça, au niveau économique. Messieurs Smith et Keynes, où êtes-vous?
Anyway
L'expression pour ça c'est: Pelleter en avant.

D'ailleurs si je fais une recherche pour le terme "Pelleter en avant", le deuxième lien mène vers le blogue de Richard Martineau. Ben tabarnak, pour une fois que je trouve rien d'outrageant à ce qu'il écrit, ça doit être qu'on tient un petit filon ici...




je ne sais pas encore ce que ça vaut, à essayer avec modérations donc:
vers Génération d'idées
vers Économie autrement

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