Le mois de décembre et ce qui vient avec...

C'est fou comme le mois de décembre en est un de clichés (comme la plupart des autres tant qu'à y être). Et moi qui allait vous en balancer à la pelle, la neige, les maudites pub, les décorations, la folie du 23, etc... Pis après mûre réflexion, je me suis rendu compte que, bien franchement, j'en avais rien à cirer, que ça ne me procurait absolument aucune sensation, que ce soit d'énervement ou autre. C'est comme si on me forçait à me joindre à une conversation sur la météo avec l'équipe des lofteurs au grand complet. Y'a quelqu'un qui m'a fait me rendre compte un jour que, pire que la haine profonde, y'a l'indifférence profonde, pis tout cela, ça me rempli de la plus profonde des indifférence.

Dans une des conférences du site dont je vous ai parlé précédemment, y'a justement une autre excellente conférence qui parle du fait qu'on est mieux de commencer à bâtir un espace, qu'il soit physique ou simplement idéologique, qui ne nous laissera pas indifférent, à l'inverse de celui qui pollue nos banlieues.

Alors, si on se pose la question, est-ce qu'on serait pas en train de rendre les gens indifférents à propos d'un temps de l'année qui pourrait (parce que vous avouerez quand même que se garrocher dans une neige comme celle d'hier, c'est assez cool!) autrement être rassembleur et plein de gaieté?

Et encore pire, serions-nous en train de bâtir tout un monde jetable dont on n'étudiera jamais les vestiges, si ce n'est que pour en observer les erreurs? En voici une preuve flagrante:



Enfin, y'a pas que du mauvais de ce temps-ci de l'année, j'en suis un de ceux qui en profite toujours pour m'en mettre plein la face dans des soupers orgiaques de famille, même sans rien de la culpabilité qui vient avec et qui est grandement encouragée par nos vénérables médias écrits.

Y'aura aussi toujours ces merveilleux dessins animés de ma jeunesse qui me redonneront le goût de me lever de bonne heure pis de m'écraser devant la télé avec un chocolat chaud, bon c'est pas un cartoon de noel, mais avouez que c'est de la bombe!