vendredi 20 mars 2009
L'importance primordiale de la discussion et de la culture
Je serai franc avec vous, je n'avais aucune idée que nous fêtions aujourd'hui le nouvel an iranien, le Nowruz. Pour être bien franc je ne savais même pas que ça existait. Bon j'étais au courant que la plupart des cultures su moyen-orient avait un calendrier différent du nôtre, mais qu'ils fêtaient le renouveau le jour de l'équinoxe, c'est assez logique et (bizarrement) païen.
Mais bon, on en apprend tous les jours, et vous pouvez être sûr que je le saurai à l'avenir et que je préparerai en conséquence ribambelles, confettis et trompettes. Un qui ne s'est pas fait prendre de court cette année et qui était préparé, c'est Barack Obama. Je ne sais pas si il a préparé un gros party chez lui ce soir mais il a tenu à envoyer un message vidéo au peuple iranien pour leur souhaiter le joyeux Nowruz.
Je déteste idolâtrer un individu, mais Obama, de par son immense culture, sa décence et sa rhétorique, me force presque à me prosterner devant ce grand leader de notre époque. Son message est d'une simplicité désarmante et son propos est réfléchi et favorise l'échange et le dialogue. C'est à se poser la question comment on arrêtera cette machine de diplomatie, et croyez-moi, ce n'est pas moi qui va s'en charger.
Le plus beau dans tout ça, c'est que je n'ai aucune difficulté à croire que le peuple iranien, malgré les différences intrinsèques qui nous séparent, a l'oreille bien tendue et voit ces souhaits comme un pas dans la bonne direction. Nous sommes tous des êtres humains après tout. Je vous invite donc à écouter attentivement Obama et à suivre le lien que j'ai fourni vers la définition de Nowruz. C'est un pas de plus que nous pouvons tous faire vers la tolérance, l'acceptation et le dialogue, et ça c'est toujours justifié!
Sans vouloir continuer à donner des coups de pieds dans les côtes d'un moribond, vous vous imaginez George W. Bush entrain d'adresser les même propos? Moi non plus...
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1 commentaire:
Tu sais que la diplomatie avait touché le fond du baril lorsque souhaiter la bonne année tient du miracle.
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